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27 mai 2003

25 mai : 1 200 000 manifestants !

<font face=Arial
size=2>          Une personne
en qui j’ai toute confiance a eu l’occasion de parler pendant la manif du 25 mai 2003
avec des délégués syndicaux qui avaient discuté avec des flics eux-mêmes en
conversation téléphonique avec les RG qui tournaient en hélico au dessus de
la manif pour la surveiller et pour évaluer le nombre des manifestants.

 

<font face=Arial
size=2>          À 14h30, les
Renseignements généraux disaient qu’il y avait environ un million deux cent
mille manifestants ! (1 200 000).

 

<font face=Arial
size=2>          La personne
qui m’a donné cette info m’a dit qu’elle pensait que 600 000, ça représentait
le nombre des manifestants qui avaient pu parvenir à la Place d’Italie.

 

<font face=Arial
size=2>          Cette personne
pense aussi qu’il y avait même plus que 1 200 000 manifestants. Car les
RG n’ont pas tenu compte des nombreuses personnes qui n’ont pas pu descendre
des bus. Et il y a de nombreux bus qui n’ont pu arriver à Paris. Les flics les
ont arrêtés avant parce qu’ils ne savaient plus où les faire garrer !

 

<font face=Arial
size=2>          Cette personne
(et les délégués syndicaux avec qui elle a parlé) est scandalisée par le fait
que les syndicats aient repris le chiffre de 600 000 ! Elle pense
que c’est parce que les syndicats sont des traitres qui ne veulent pas appeler
à la grève générale et qui ont peur de ne pas contrôler la base s’il y a une
grève générale commune public-privé !

A+

Post Scriptum :

1°)
Par conséquent, il n’y a pas le choix 
: si nous voulons ne pas
être trahis, si nous voulons gagner à coup sûr, si nous souhaitons
pouvoir passer à la contre-offensive après notre prochaine victoire,
nous devons tout faire pour que tout
l’ensemble
du mouvement s’auto-organise dans une seule et même
coordination. Pour celles et ceux qui ne sauraient pas vraiment de quoi il s’agit,
cliquer ici :

http://perso.cs3i.fr/do/textes/coordination.htm

2°) Si vous voulez
une idée sur des perpectives possibles
à un mouvement qui,
grâce à
sa coordination
, serait autonome de tous les pouvoirs, et qui ne
serait récupéré par aucune organisation, par aucun parti,
par aucun syndicat, vous pouvez cliquer ici :

http://perso.cs3i.fr/do/textes/PERSPECT.htm

3°)
C’est à la coordination
d’appeler
à la grève générale totale et illimitée de
tous les secteurs publics et privés, et à l’occupation des locaux.

Vivent les piquets de grève musclés ! Nous avons besoin des
locaux pour nous réunir, pour nous organiser, etc. La coordination, c’est-à-dire
nous même, devra réoganiser toute la vie. Mais pour cela, il faut
que la coordination (c’est-à dire nous-même) parvienne à
exister pour de vrai. La coordination, qui
est déjà naissante
, n’a pas besoin d’être
reconnue par les médias ni par le pouvoir et encore moins par les syndicats.
Il lui suffit d’exister pour de vrai, c’est-à-dire qu’il lui suffit d’être
reconnue par l’ensemble du mouvement ! Un premier test grandeur nature
consiste pour elle à appeler immédiatement à la grève
générale totale et illimitée et à le faire savoir,
c’est-à-dire à envoyer partout (dans le public et dans le privé)
des délégués pour mettre en grève les personnes
qui n’y sont pas encore, et à inciter les grévistes actuels et
futurs à s’auto-organiser dans la coordination en leur expliquant pourquoi
l’on ne peut pas faire confiance aux directions syndicales.