Les promesses de Cécile Duflot, la soi-disant fin de la politique du thermomètre se font tant attendre, le préfet à Nantes s’impatiente et nous sommes au bord d’un débarquement d’hommes en armes, au gaz etc…

Qu’ont-ils fait de mal ces gens, leur a-t-on laissé le choix pour sauver leur peau et leur santé mentale, entre rien et la loterie du tirage des places au 115? Tous ceux qui ont un lit pour une-deux,trois nuits ont tenté leur chance, beaucoup se sont découragés d’avoir à subir les longues attentes téléphoniques et les refus répétés.

Selon la loi, toute personne sans domicile doit pouvoir bénéficier d’un hébergement stable et adapté, ce qui semble logique: donner l’espace puis le temps de se construire ou de se reconstruire. Passez deux trois nuits dehors et voyez comment vous l’avez vécu…multipliez les nuits tout au long des mois voire des années, et vous entrevoyez la torture physique et mentale qui est infligée dans ce pays.

Le 115, c’est près de 90% de refus! Ce taux frôlera les 100% quand le Radisson Noir va être expulsé, peut-être dès demain lundi, au petit matin, sur les coups de 5 heures, ou mardi, ou mercredi, ou…le préfet seul le sait.

La réquisition des logements vides, madame Duflot, la voilà!

Samedi soir, à 18h précise, une cinquantaine d’habitants ainsi qu’une vingtaine de personnes de l’extérieur étaient là pour la réunion publique pour faire le point sur la situation, une réunion fleuve, les habitants ont affirmé leur volonté de rester plutôt que de repartir dans la rue, se retrouver dans la prison du 115, enfermés dehors.

Texte co-écrit par deux militants du collectif,