Il s’agit ici, par une étude de cas, de montrer que le FN, derrière son vernis « Républicain » et « démocratique » proclamé dans les médias masque à grand mal le fascisme revendiqué de ses militants.

« La violence n’est jamais anodine. La mort d’un jeune est toujours terrible et je m’associe bien évidemment à la peine de ceux qui ont milité avec lui, même si nous ne partageons pas les mêmes idées. »
« Si certains se servent de ça pour effectuer des amalgames et salir le mouvement que je préside, ils devront en répondre » Marine Le Pen, vendredi 7 Juin.

Les larmes de crocodiles de Le Pen sont relayées en boucle dans les médias, comme un ultime affront pour Clément dont la vie a été arrachée par des fascistes encouragés par le climat ambiant.

Derrière le cinéma médiatique, il y a les faits.

Voici donc le cas d’Arnaud Anjou, un cas parmi tant d’autres, qui se revendique « nationaliste révolutionnaire » (6) (comme les JNR), et acclame l’assassinat de Clément par des nazis (1).

Arnaud Anjou est un militant des Pays de la Loire, il prend la pose en treillis et sweat « FBI » avec une arme (factice ?) (3), ou avec un de ses amis tatoué « OAS » et croix celtique (5) …

Arnaud est un militant du FN, qui prend la pose avec Le Pen père et fille (2). C’est un compagnon du responsable FN nantais Gauthier Bouchet, qui est crédité dans une de ses photos (4).

Évidemment, cette étude de cas s’inscrit pleinement dans un contexte de haine, encouragé par la droite parlementaire et un pouvoir complaisant avec l’extrême droite.

Les fascistes sont aussi à l’Assemblée.

Justice pour Clément !

Ni oubli, ni pardon.