Un flic en civil (de la police politique DCRI) débarque avec une poignée de keufs en uniforme, dont l’un muni d’un LBD (flashball nouvelle génération, puissant et précis) à la ceinture. Le civil, Jounet ,comme son collègue ventripotent sont notoirement connu pour leur acharnement répressif contre les manifestant-e-s de gauche.

Alors que le civil menace de contrôler et mettre une amende (pour « tapage », alors que les « veilleurs continuent leurs discours et chants au micro), puis de confisquer leur ampli, des antifascistes s’interposent. Les flics s’avancent immédiatement de façon menaçante. Le flic au LBD braque son arme à moins d’un mètre des compagnons. Le LBD, arme de guerre de première catégorie, est mortel à moins de 10 mètres. Le groupe antifasciste est bousculé et refoulé, un troisième fourgon policier arrive.

Les flics, sourire aux lèvres, discutent avec un des leaders homophobes. Un remerciement à la police est lancé dans le micro des « veilleurs ».

Le groupe anti-homophobie s’est réduit -logiquement- au bout de plusieurs semaines de mobilisations laborieuses : le rapport de force est devenu clairement défavorable.

Soyons nombreu-x-ses face aux menaces de l’extrême droite (notamment lors de la Gay Pride qui approche).

Les rues nantaises ne seront jamais aux fachos.