Ce soir, j’ai une pensée pour tout ceux qui qui croupissent en taule car ils n’ont pas eu la chance d’avoir à leurs côtés des camarades en or comme vous, et qui sont seuls, impuissants face a la parole de gens qui se croient au dessus des lois et prennent un malin plaisir a essayer de détruire la vie de ceux qui n’ont pas la bonne gueule, qui ne pensent pas comme il faudrait.

Ce monde n’est qu’une énorme chaîne de production d’esclaves: Si tu débordes un tant soit peu du moule, on t’exclut, on t’écrase, on te casse et l’on te broie pour pouvoir te remodeler a l’image du système. Tout doit être rationalisé, même l’être humain, surtout l’être humain. Et si cela venait à échouer, on te jette tel un fruit pourri.

Ils auraient dû se rappeler qu’un fruit retourne a la terre et que de sa décomposition renaît la vie.

Nous sommes ces fruits, nous sommes la vie, nous sommes increvables.

Nous sommes leurs pires cauchemars, leurs insomnies, qu’ils soignent à coup de somnifères et autres neuroleptiques. Qu’ils en avalent donc toute une boite et qu’ils s’étouffent avec qu’on ait enfin la paix.

Que crèvent tous ces moutons de panurge et toutes ces coquilles vides, leurs regards cireux et emplis de soumission,avec leurs costards prêt-à-porter à deux balles qui puent la peur et la couardise à 3 bornes, prêts à accepter toutes les humiliations et compromissions qu’on leur impose à coup de chantage permanent pour pouvoir se payer une cage à lapins plus grande, leur bouffe OGM empoisonnée et leur bagnoles de merdes.

Que crèvent surtout les maîtres-chanteurs de ces misérables personnes, exploiteurs, esclavagistes, pollueurs, affameurs de la planète et vendeurs de canons.

Que crève le fascisme!
Que crève l’homophobie!
Que crève le sexisme!
Que crève le racisme!
Que crève le capitalisme!
Que crève toutes les autres formes d’oppression que j’oublie ici!

Encore une fois, merci pour tout! Je vous aime!

Je vais faire profil bas pendant un petit temps, je leur ferai pas le plaisir de leur tendre le tonfa pour me faire battre. J’imagine qu’il y en a un qui ce soir est furax de ne pas avoir pu me briser en deux, et qu’il recommencera à la première occasion.

A un de ces quatre dans la rue!

Vive la Révolution Sociale et Libertaire!

¡La lucha sigue!