Ce qui lui vaut cet acharnement, c’est qu’il reste un militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable. Mardi 02 avril 2013, il vient de «fêter» ses 62ans en prison en entamant une grève de la faim, avec des prisonniers basques, afin de dénoncer les conditions de détention qui ont entraîné la mort de Xabier Lopez Peña, militant basque. Il est décédé ce 30 mars à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Et c’est bien le fait qu’il ne renie en rien ses idées et qu’il continue le combat qu’Israël, les États-Unis (partie civile depuis le début du procès) et surtout la France lui fond payer très cher.

Au Liban le jour du rendu de la Cour de Cassation, Joseph Abdallah, le frère de Georges Abdallah, a déclaré : « La décision des autorités françaises de ne pas libérer Georges Abdallah ne nous choque pas ! [… ] Nous, les militants anti-impérialistes, somme habitués à cette tyrannie que la bourgeoisie écrase ses propres valeurs et sa propre justice. »

Nous pouvons qu’être en accord avec lui.

Aujourd’hui, c’est la solidarité qui est attaquée : vendredi 05 avril 2013, un militant du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à 1500€ d’amende avec sursis pour rassemblement non-autorisé. Nous apportons tout notre soutien à ce militant.

Le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 appelle à amplifier la mobilisation jusqu’à la libération de Georges Abdallah et son retour dans son pays, le Liban.

Stop à l’acharnement politico-judiciaire !

Libération immédiate de Georges Abdallah !