Réunion publique du Collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes :
GRANDS TRAVAUX ET URBANISATION
DE NOTRE-DAME-DES-LANDES AU GRAND PARIS,
RESISTONS AUX GRANDS PROJETS DE METROPOLES

DIMANCHE 17 MARS au Lavoir moderne parisien
14 h – 19 h

Rencontres et débats entre les opposant-e-s au projet d’aéroport de
Notre-Dames-des-Landes et des collectifs de région parisienne en lutte
contre les choix d’urbanisation et les grands projets imposés en
Ile-de-France. A l’initiative du collectif francilien de soutien à
Notre-Dame-des-Landes http://nddl-paris.effraie.org/, et avec :
Collectif 3R (en lutte contre des projets de TMB-méthanisation sur
Romainville et Ivry), COSTIF (Coordination pour la Solidarité des
Territoires d’Ile de France et contre le Grand Paris), Collectif pour
le Triangle de Gonesse (contre le projet Europa City d’Auchan),
collectifs contre les gaz de schiste, Flins sans circuit F1, Monts 14
(membre du collectif contre la Tour Triangle), Souriez vous êtes
filmés, Terres fertiles / Saclay, le Transfo de Bagnolet, No-TAV, Quartiers en transition.
Avec le soutien des collectifs participants et d’Attac, des Amis de la
Confédération paysanne et des Amis de la Terre.

De Notre-Dame-des-Landes au Grand Paris, les pouvoirs publics nous
vendent de faramineux projets d’urbanisation sous couvert de progrès,
de désenclavement des quartiers par les transports, de création
d’emploi et de développement local. En réalité, ces arguments cachent
des intérêts tout autres, tandis que ces plans promettent les
conséquences les plus néfastes, que ce soit sur l’habitat et son prix,
sur les populations, ou sur des zones encore rurales vouées à la
destruction.
A Nantes, où le projet de « futur nouvel aéroport » s’inscrit dans un
plan pour la compétitivité économique de la région Grand Ouest censé
attirer investissements et entreprises, le « développement local » va
consister d’abord à bétonner des terres agricoles et l’écosystème
précieux de Notre-Dame-des-Landes et à détruire les maisons de ses
habitant-e-s.
A Paris et dans sa banlieue, des projets semblables veulent
reconfigurer les pôles urbains au mépris du cadre de vie, et bien-sûr
de la volonté des populations. Le tout pour que les capitales
régionales ou nationales puissent se livrer une âpre concurrence pour
attirer les capitaux et les classes aisées.

Ces questions sont au cœur de nos luttes, ainsi que celle de la
connivence entre pouvoirs publics et grosses entreprises de
construction. Les raisons de combattre « l’aéroport et son monde »
résonnent en Île-de-France, où des habitant-e-s ont engagé des combats
contre divers aménagements, notamment liés au Grand Paris, mais pas
seulement. Bétonnage de terres agricoles fertiles, ouverture de
nouvelles décharges et construction d’usines d’incinération,
construction d’infrastructures hors de prix commandées à des
multinationales du BTP, partenariats public-privé, spéculation
immobilière et foncière, embourgeoisement des quartiers populaires et
éviction des indésirables…
Nous, rurales-aux ou citadin-e-s, habitant-e-s d’Ile-de-France, nous
n’y voyons aucun intérêt ! Ces gigantesques projets dessinent un monde
dont nous ne voulons pas, nous dépossèdent de nos quartiers comme du
choix de nos modes de vie.

A ce modèle, nous préférons un monde inventé par nous tou-te-s. Nous
ne donnerons pas le pouvoir à Vinci et consorts ou à des maire-sse-s
intéréssé-e-s, car nous sommes capables de créer nos propres quartiers
: habiter des villes et des quartiers écologiques et populaires,
moins chers, irrigués non plus par le tout-bagnole mais par des pistes
cyclables et pédestres, des transports en communs, des circuits courts
de production alimentaire.
Habitant-e-s de l’agglomération parisienne, la lutte de
Notre-Dame-des-Landes vous parle aussi de vous. La ZAD est partout !

Grande rencontre le dimanche 17 mars 2013 de 14 h à 19 h au Lavoir
moderne parisien (35, rue Léon – Paris 18e – M° Château-Rouge,
Marcadet-Poissonniers).
Programme :
Description de la métropolisation autour de Nantes et en Île-de-France,
puis échanges sur les luttes locales.