La LGV Poitiers-Limoges fait partie des grands projets inutiles et imposés (GPII) destinés à maximiser les profits de quelques-uns. Ici comme à Notre-Dame-des-Landes avec le projet d’aéroport, des zones humides sont menacées ; comme au Pays Basque ou au Val de Susa avec les LGV programmées, des populations sont déplacées, des paysages éventrés, des écosystèmes mis en dan­ger. Et parce qu’un projet inutile en entraîne un autre, dans la logique du capitalisme, l’électricité nécessaire pour réduire de quelques minutes des trajets en TGV doit notamment être assurée par la construction de centrales nucléaires EPR, et sa distri­bution passer par la réalisation de nouvelles lignes à très haute tension (THT). Tout cela au détriment d’autres moyens de transport collectifs pouvant assurer un vrai service public.
Contre la LGV, ni ici ni ailleurs ! Convergence des luttes contre les GPII !