Quelques trublions en ont profité pour venir perturber cette mascarade : révolté-e-s, membres du collectif un toit pour tou-te-s ou anti-aéroports se sont regroupés devant le grand barnum/chapiteau installé pour leur petite cérémonie.

Au moment ou le maire Patrick Rimbert aborde, larme de crocodile au coin de l’œil, son chapitre socialiste hypocrite sur « les plus démunis», quelques pétards éclatent. Des banderoles sont déployées devant le barnum. Repoussés par des vigiles socialistes, les enragé-e-s crient des slogans et tambourinent fort, histoire de couvrir le discours, sous la pluie glacée. La comédie est perturbée. A l’intérieur au même moment, d’autres cop-ain-ine-s ont le temps de perturber un peu la fête à coup de slogans avant d’être viré-e-s.

On en profite pour rappeler au maire et à ses valets qu’on n’oubliera pas la répression féroce qu’il a envoyé contre les « indésirables » à Nantes ou à Notre Dame des Landes : expulsions policières du Lieu Unique et du foyer Gustave Roch à Nantes, occupation militaire de la ZAD…

« Ni aéroport, ni gens dehors ! »

Un escadron de miliciens de la BAC et de la police encerclent le groupe, distribuant les coups de poings et de matraque sans sommation. Après la charge, le petit cortège encerclé de keufs décide un retrait stratégique. Il sera suivi par des voitures de flics banalisés jusqu’au lieu de repli.

On ne lâchera rien !