Dans ce contexte tout recours préalable à la force publique sur la Châtaigne signifierait que la Préfecture choisit de passer en force. Après deux mois d’expulsion et d’attaques violentes sur les habitant-e-s de la zad, ceci ne nous étonnerait pas. La justice donne l’impression de vouloir s’aligner sur la volonté des décideurs de l’aéroport, mais nous nous battrons sur ce terrain comme sur les autres.

A l’heure où la Préfecture ose parler de « volonté d’apaisement », elle maintient une présence militaire et un harcèlement constant sur la ZAD. Il n’y aura pas d’apaisement possible tant qu’on nous imposera ce projet d’aéroport.

Sur la ZAD et en cas d’expulsion, de très nombreux opposant-e-s à l’aéroport, paysan- ne-s, occupant-e-s, associatifs, soutiens sont mobilisé-e-s avec la plus grande détermination. Outre la Châtaigne, de nombreux autres habitats sont toujours menacés d’expulsion et prêt à résister en cas d’attaque.

Quoi qu’il arrive, des rencontres nationales de plus de 150 comités locaux auront lieu ces samedi et dimanche au bourg de Notre Dame des landes. Nous rappelons qu’en cas d’expulsion de la Châtaigne, un appel a été lancé ces derniers jours par l’assemblée de la manifestation de réoccupation du 17 novembre : appel aux comités locaux à se rassembler en réaction immédiate et à occuper les lieux de pouvoir dans toute la France. Pour toute nouvelle opération d’ampleur sur la zone un appel a été lancé à une grande manifestation quelques semaines plus tard à Nantes.

Des occupant-e-s de la ZAD