Et bien sûr, au-delà de ce qui se passe sur la ZAD elle-même, c’est toute la dynamique de lutte contre ce projet et le monde qui va avec qui s’est renforcée depuis le début des expulsions, cette mobilisation folle de partout, ces 40000 personnes venues sur place le 17 novembre, ces collectifs créés dans plein de villes et de campagnes … Et qui sait ce qui nous attend encore ?

Alors, de temps en temps ça vaut peut-être le coup de le redire : on est en train de gagner, et en face ils doivent être bien embêtés ! D’ailleurs, il n’y a qu’à lire leurs pitoyables déclarations, exhortant les bon-ne-s citoyen-ne-s à laisser les élu-e-s réfléchir à leur place, agitant désespérément le chiffon rouge de la menace ultra-gauche/anarcho-autonome/on-ne-sait-quoi-qui-fait-peur, tentant encore et toujours de diviser les opposant-e-s en appelant les un-e-s à la raison, et se teintant régulièrement de xénophobie assumée (« ce sont des étrangers », comme si on ne vivait pas tou-te-s sur la même terre !). Toutes ces paroles laissent penser qu’ils ne savent plus trop par quel bout prendre la chose …

Et puis au final, c’est bizarre qu’ils continuent d’affirmer qu’il n’y a plus de recours en cours, voici la liste des attentes des différents tribunaux (http://www.romandie.com/news/n/_Projet_d_aeroport_de_No…2.asp) parce que, comme par hasard, il y en aura bien un qui leur permettra de sauver la face, genre vous voyez bien c’est la commission européenne qu’a stoppé ce projet… et bla bla… on a déjà gagné ils ont même une sortie de secours ! (sic)

De toute façon, on ne compte pas leur laisser reprendre la main ! L’idée c’est de continuer à affirmer notre opposition radicale à ce projet et au système qui le soutend, et d’agir en conséquence. C’est de renforcer la complémentarité entre nos modes d’action pour que cette lutte s’enrichisse encore de multiples facettes, chacune compliquant le travail des décideurs qui voudraient nous faire taire.

L’aéroport ne se fera pas !