Rappelons que ces nouveaux bâtiments collectifs sont appelés à devenir un carrefour pour les opposant.e.s et une antenne pour organiser la résistance aux chantiers de l’aéroport.

La préfecture, qui ne perd pas le nord, a annoncé dès samedi que ces nouvelles cabanes « avait vocation à disparaître ». Pourtant, le terrain sur lequel se sont effectuées les principales reconstructions est prêté par un propriétaire, opposé à l’aéroport et en cours d’expropriation. Il ne peut donc juridiquement y avoir d’expulsion de ces cabanes sans une mise en oeuvre par la Préfecture de procédures longues et liées au code de l’urbanisme. Nous tenions à préciser à toutes celles et ceux qui sont venus réoccuper samedi que, même selon leurs lois, ces cabanes ne peuvent subir de destructions à court terme.

En parallèle à ces grandes constructions, de nouvelles cabanes et espaces de vie se reconstituent sur des terrains squattés appartenant à Vinci. Toute la semaine, des maisons dans les arbres vont venir se nicher de nouveau sur les hauteurs de la forêt de Rohanne.

Que ce soit sur des terrains prêtés ou squattés, nous appelons à défendre ensemble chaque cabane avec toute la détermination nécessaire.

Si ils nous expulsent, on résiste, on revient !