L’action a commencé dans les bureaux feutrés de VINCI : les stewards et hôtesses de la compagnie « AIR ZAD » sont venus évacuer les locaux en annonçant au personnel récalcitrant : « vous avez été mutés au nouvel aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, embarquement immédiat ! »

Des militants ont pris le temps d’expliquer que si les expulsions de la ZAD continuaient, les actions contre VINCI se multiplieraient partout en France. L’ignorance du personnel concernant le projet d’aéroport était consternante.

Un salarié Vinci devenu assez rapidement brutal a tout d’abord voulu séquestré les clowns et le journaliste qui étaient à l’intérieur avant de devoir céder et laisser repartir tout le monde : juste le temps pour une de ses collègues de casser l’appareil photo du journaliste en fermant la porte d’entrée.

Départ avant l’arrivée de la police, probablement plus préoccupée par la sécurité du ministre de l’Intérieur en visite à Toulouse, et poursuite de l’action à l’agence VINCI IMMOBILIER installée à quelques rues des bureaux. Certainement prévenu que les clowns allaient arriver pour expulser l’agence, le personnel avait malencontreusement fermé cette dernière.
Les clowns dépités ont donc trouvé le rideau baissé avec de drôles de messages de soutient aux défenseurs de la ZAD. Ils ont eu beau tenté d’effacer les horribles écritures (photos à l’appui), rien y a fait.

Là aussi, 10 minutes après le départ, la police est arrivée et a constaté, comme les clowns, que la serrure de l’agence avait été bloquée.

Un clown parti seul à vélo subira une heure de contrôle d’identité.

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