L’expression de la classe
Sociale à laquelle l’on appartient
S’inscrit sur notre face
Et dans notre corps qui casse
Le moindre geste est à sa place
C’est son histoire
La moindre parole
Est son fermoir
Tout mot est son fou
Toute action est sa folle
Ce sont des codes en nous
Sociaux et culturels, classisme
Inconscient qui nous conformise
Et qui musique au classicisme
Du muscle à la société, nous uniformise
Ainsi, tout visage est l’histoire
Ainsi, tout corps est l’histoire
Histoire particulière, histoire générale
Tout se confond, se mélange, rien n’est banal
Chaque être humain est un livre
Il faut ouvrir ses pages, en être ivre
Chacune de ses lignes, doit se lire à part
Pour toujours rester digne
Le classisme lit les gens
Mieux qu’une cartomancienne, qui ment
Cela n’est aucunement du matérialisme
Mais tout bonnement, du réalisme
Qui n’a que faire du romantisme
Toujours fatalement réactionnaire
A la pensée, toujours son manutentionnaire
De même, tous les économistes
Savent, que ce sont les pauvres
Qui prêtent aux riches
Que ce sont les pauvres
Qui font vivre les riches
Et c’est ainsi, que la dette circule
Et voilà pourquoi, la dette s’accumule
Rien n’est anodin, dans ce monde
Tout est nourriture à sa ronde
Certes, les gens, pour la plupart
Savent qu’on les exploite
Malgré tout, chacun y cherche sa part
Et leurs mains en sont moites
Certes, les gens, pour la plupart
Déplorent toutes les guerres
Néanmoins , c’est toujours et partout, la guerre
Car l’on se dit, s’y opposer, à quoi bon?
Et l’on y participe, tous et toutes , au fond!
Malgré tout, c’est toujours partout, l’exploitation
Car l’on se dit, s’y opposer, à quoi bon?
Et l’on y participe, tous et toutes, au fond!
Tout est ainsi
Et ainsi, cela n’est jamais fini
C’est dans cela que s’inscrit
Feu l’immonde Ante Pavelitch, criminel croate pro-nazi
Feu le répugnant Alois Brunner, notoire criminel nazi
Et tant d’autres, du même acabit
Après, nous pouvons toujours dire
Après, nous pouvons toujours lire
Chaque jour, sur la planète
La monstruosité s’épanouit, jamais muette
L’espèce humaine est un organisme
Qui se reproduit, et vit, et ce à toute heure
Mais sans intelligence, elle dépérit
Comme sans eau, le fait, une fleur
La culture est sans aucune utilité
Quand elle est dépourvue d’humanité
Elle ne sert qu’à justifier
Elle ne sert qu’à flatter
Pour finalement, mieux tout ignorer
Pour finalement, ne rien empêcher
Sa petite vie dérisoire
Chacun de son côté
Parfois, quelques actions méritoires
Et hop, l’on rentre dans son terrier
La société humaine est un organisme
Qui s’organise dans le classisme
Et les corporatismes, la recherche du profit
Pas le moindre hasard, dans nos défis
Pas le moindre hasard, dans ce qui est dit
Tout ce qui n’est pas complètement défait
A tout instant se refait
Tout ce qui n’est pas complètement compris
Peut se régénérer, car jamais vraiment fini
Le classisme enfante le corporatisme
Le classisme met bas le séparatisme
Tout travail a son produit
Qui renforce la hiérarchie
D’une structure étatique de dominance
Nous ne savons rien du tout
En toutes choses, nous sommes dans le faux
Les mensonges sont dans nos mots
Ne pas le croire, c’est être vraiment fou
Quand sincèrement, les gens s’aiment
Les corps ne sont plus les mêmes
Ce que nous pensons, nous le sommes
C’est la guerre, qui partout gronde
C’est l’homme contre l’homme
Sur toute la surface de la Terre
Il faut arrêter avec cette façon de faire
Où l’on apprend dès l’école
A taire, à taire, à taire
Il faut écrire les mêmes choses
D’une manière toujours différente
Plutôt que de ne pas écrire les mêmes choses
Toujours de la même manière, même savante

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur « hiway.fr »