Des tags « vieille taule », « liberté pour les « brebis égarées » » et « bon pasteur = ancienne prison » ont été apposé sur ces murs et alentours. La statue du bon pasteur trônant au dessus de la porte de la chapelle a elle aussi était redécoré par plusieurs œufs de peinture.
Certain-e-s pourraient croire que cela fait tâches quelques jours avant la vente de charité que le bon pasteur organise. Cependant nous tenons ainsi à rappeler ce que fut ce bâtiment. Derrière ces hauts murs la congrégation religieuse enferma dès le milieu du XVIII ce qu’elle appela « les brebis égarées ». A l’heure où la justice enfermait dans des colonies qui furent appelé des « bagnes pour enfants » des milliers de gamins jusqu’à leur majorité. Les autorités les considérait comme une possible masse insurrectionnelle. la sœur Marie-Euphrasie Pelletier créa la version pour les filles de ces lieux d’enfermement, qu’Il fallait arracher ces enfants de leurs familles et de leurs faubourgs en pleines industrialisation où se propager des idées révolutionnaires. Il fallait les « redresser ». Pour cela les bonnes sœurs leurs donnaient une éducation religieuse stricte et une formation pour devenir des femmes dociles, ou des sœurs dévoué à dieu. L’expérience angevine c’est très vite multiplié en d’autres lieux.
Le bon pasteur c’est l’ancêtre des centres éducatifs fermés(CEF), des centres éducatifs renforcées (CER), et autres établissements pénitentiaires pour mineur (EPM). Pour lutter contre l’enfermement aujourd’hui il est important de voir comment celui ci s’est construit dans l’histoire.

des brebis pas si égarées que ça, et toujours enragées