L’OPAC pour lui demander des comptes sur sa gestion des logements vides. La DDCS et le CCAS dans le cadre de leurs missions de services publics et d’action social. L’ASE afin qu’elle remplisse son rôle d’hébergement des familles à la rue.
Toutes ces occupations ont été décidé dans le but de renforcer le rapport de force entamé avec ces autorités (Conseil Général, Mairie, préfecture). Tous les responsables rencontrés nous ont longuement détaillé les raisons administratives et financières qui les poussent à laisser ainsi de plus en plus de familles et d’individus à la rue.
Dans la nécessité d’être efficace, nos actions ont ciblés les différentes articulations entre les pouvoirs, afin de les isoler les uns des autres et d’accentuer les contradictions et les failles entre ceux-ci.
Nous les avons notamment interpellés sur leur choix politiques et systématiques en faveur des mesures d’urgence et de l’hébergement précaire. Alors que plus d’une centaine d’appartements vides de l’OPAC ont été recensé en quelques semaines sur le seul quartier du sanitas et que ces mêmes autorités reconnaissent qu’il y a au minimum plus de 2000 logements vides à Tours.
Il apparaît dés lors évident qu’il s’agit d’une réelle volonté de paupérisé, d’exclure et de désolidariser certaines catégories de population.
Comme à son habitude, le pouvoir en place s’est quelque peu emballé. Il a lui même mis en état de siège ces propres locaux. Un important mais toutefois inefficace dispositif policier était présent, accompagné de son lot de menaces téléphoniques et de contrôles d’identité.
Par la même occasion, nous en profitons pour saluer les différentes actions et initiatives dont nous avons pris connaissance par les représentants du pouvoirs eux-mêmes. Entre autres, les parpaings déposés à la permanence de Marisol Touraine, les différents messages laissés aux frontons de certaines administrations et des domiciles de quelques élus.