– Nouvelle parvenues d’Iran ce 21 Janvier 2012 via le site Iranien Persianbanoo -Les prisonniers enfermés dans la prison d’Evin, vivent dans des conditions très difficiles ces derniers jours, en raison de la pénurie de combustible et des coupures de chauffage.

– Selon des rapports reçus et publiés par le site Iranien Kalameh, le système de chauffage dans la prison d’Evin n’est quasiment plus en activité depuis plus d’une semaine, créant des conditions insupportables de détention pour les prisonniers.

– Durant ces derniers jours les prisonniers n’ont eus que de l’eau froide pour prendre leurs douches.Il est à noter que les prisonniers politiques , enfermés dans les quartiers 209, 350, et 2-A , celui des prisonniers politiques et des détenues du quartier des femmes, vivent déjà des conditions de détentions pénibles, sous une surveillance plus sévère que celle exercées sur ce que la direction appelle les “prisonniers réguliers”.

-Les responsables d’Evin ont dit que les prisonniers n’auraient pas de chauffage pour durée d’une dizaine de jours supplémentaires. La prison d’Evin détient environ 8000 détenu-es, en comprenant les prisonnier-es politiques, La plupart des détenus souffrent de maladies liées au froid et d’autres sont dans des conditions de santé difficiles, ce qui provoque beaucoup d’inquiétude et de soucis pour les familles des détenus.

– Ces familles des détenus à Evin ne savent même plus quelles sont les autorités devant qui se plaindre. Alors que les seules demandes ont étés de demander a la direction de la prison de prêter un peu plus d’attention à la protection des prisonniers et de mettre un terme à ces actuelles conditions difficiles. Le Centre de détention d’Evin est situé dans la vallée d’Evin située dans la partie nord de Téhéran, c’est une région où il y a un microclimat, qui fait que généralement la température hivernale y est beaucoup plus basse que dans d’autres parties de Téhéran. Cette variation de température est plus encore dans les mois d’hiver, couplée à l’absence d’installations adéquates et à l’actuelle pénurie de combustibles destinés à chauffer la prison, font que les familles des détenus sont de plus en plus préoccupées et inquiètes pour leur bien-être.

– Selon les rapports publiés par le site du journal Kalameh, il y a des cas de complications médicales dus à des rhumes des pneumonies et des grippes chroniques, qui sont très répandus parmi les détenu-es à Evin. Mais la clinique médicale de la prison qui est passablement délabrée et qui manque de tout, n’est pas en mesure de fournir des soins et des médicaments à tous les détenus. En particulier aux prisonniers politiques, qui régulièrement se voient privés de soins médicaux. Des soins qui sont bien sur décidés au bon vouloir des matons et agents des “gardiens de la révolution” de L’IRGC ou GRI qui contrôlent une partie de la prison.

– Des conditions toujours plus critiques pour les prisonniers politiques :

Il faut savoir que plupart des prisonniers politiques, qui sont incarcérés à Evin dans les quartiers 209, 350 et Ward 2-A, sont surveillés et sous le contrôle des “gardiens de la révolution” de L’IRGC ou GRI qui sont connus pour êtres plus brutaux et violents que le reste des matons d’Evin. (C’est dans cette partie de la prison que les matons de L’IRGC commettent le plus de violences et souvent des tortures parmi les détenus Ndlr).

– Le quartier 350 de la prison d’Evin.

– Le fameux quartier de la sinistre section 350 d’Evin est situé dans le sous-sol et ces jours-ci, il a été récemment divisé en deux sections, une pour les hommes et une pour les femmes. Celui se trouve dans la cave d’un bâtiment isolé, celui manque d’installations appropriées et est dans un état d’insalubrité et de délabrement, qui est pire que ceux des autres sections de la prison d’Evin. Ce quartier n’a que quatre salles de bains, qui même dans les circonstances ordinaires sont inférieures aux normes en vigueur en Iran. Il ne répond pas aux besoins des 180 détenus, dont la plupart sont des prisonniers politiques qui ont été arrêtés pendant les événements et les manifestations anti gouvernementales, qui avaient précédés les dernières élections présidentielles Iraniennes contestées du 12 Juin 2009.

– Actuellement tous les prisonniers politiques parmi les plus connus, qui comprennent de nombreux journalistes et militants étudiants réformateurs proches du mouvement vert ou plus radicaux, des syndicalistes sont incarcérés dans cette salle.

-A l’extrémité de ce quartier il ya une salle, sans aucune installation appropriée ni air frais, qui abrite les femmes prisonnières politiques. Il ya plus de trente femmes incarcérées dans cette section, qui a à peine une capacité de place pour dix détenues. Ces prisonnières politiques qui étaient déjà privées d’air frais et de toute infrastructures adéquates, sont entassées la avec des sous-normes sanitaires et ont désormais à supporter le froid, en plus de leur condition de détentions déjà sévères.

– C’est la section la plus connue parce des prisonnières politiques comme Nasrin Sotoudeh, Bahareh Hedayat, Zhilla Karamzadeh, Mahdiyeh Golro, Atefeh Nabavi et beaucoup d’autres de leurs camarades féminines, qui sont parquées la dans des cellules surpeuplées.

– Les sections 209 et 2-A une partie de la prison d’Evin ou les conditions de vie, des prisonniers sont encore plus sévères et ou ceux ci sont dans les situations les plus difficiles :

– Les conditions de détention sont encore bien pires dans les quartiers d’Evin des sections 209 et 2-A. Ces quartiers sont essentiellement illégaux et ne sont pas officiellement sous la juridiction de la magistrature Iranienne. C’est dans ces salles la que les matons de L’IRGC pudiquement appelés par le régime des “assesseurs” gardent et “interrogent” les prisonniers et où ils peuvent les maltraiter de toutes les manières imaginables, il est à noter que même certains officiers judicaires ne sont pas autorisés à visiter ces sections. Dans cette section les cellules sont équipées de portes pleines, qui privent d’aération les détenus et sont glaciales en hiver et surchauffées en été.

– Les prisonniers n’ont pas de lits et même pendant la saison hivernale, ceux doivent dormir a même les planchers, qui ne sont couverts que par des tapis minces.

– Les fonctionnaires pénitentiaires de ces deux sections des quartiers 209 et 2-A, refusent régulièrement de donner aux prisonniers des couvertures ou des vêtements chauds, parce que selon eux “cela entrainerait des frais supplémentaires” et bien évidemment c’est leurs familles qui sont en charge de leur donner et de leur procurer. Lors de très rares visites qui leurs sont autorisées. Il n’est pas rare que le ministère des renseignements donne des “consignes” venues de très haut, à la direction administrative pénitentiaire d’Evin, qui interdisent leurs droits de visites aux familles de détenus.

– Parmi les prisonniers politiques Incarcérés dans ces deux quartiers, nous trouvons des gens comme, Behzad Nabavi, Abdollah Ramezanzadeh, Abdolfatah Soltani, Kohyar Goudarzi et un grand nombre de militants politiques et de militants étudiants.

– En outre, des prisonnier-es qui viennent d’êtres récemment arrêté-es, Parasto Dookouhaki, Marziyeh Rasouli, Arash Sadeghi et Saham Bourghani sont maintenant incarcéré-es dans ces quartiers. Les dénis de droit dans ces bâtiments et ces salles illégales sont tels, que ces prisonnier-es peuvent rester la pendant des mois, sans avoir accès a des nouvelles de leurs avocats ni des nouvelles sur ce que leurs juges leur réservent.

– La plupart des simples fonctionnaires et membres des autorités judiciaires, ou les avocats des détenu- à l’exception de responsables de très hauts rangs des ministères des renseignements, de la “justice ” de la Vevak (la police politique Ndlr) et des “gardiens de la révolution” de L’IRGC ou GRI, sont interdits de visites dans ces quartiers. Même de nombreuses demandes faites par de membres et députés du parlement Iranien (le Majlis Ndlr) pour inspecter ces salles suite a des courriers de protestations écrits par des familles de détenu-es, ont étés systématiquement refusées par les responsables du ministère des renseignements.

– Les familles des prisonniers politiques qui ont courageusement décidées de ne pas se taire, ont fait de nombreuses demandes auprès du procureur de district, ainsi qu’aux hauts fonctionnaires du pouvoir judiciaire de Téhéran, afin qu’ils fassent face à cette situation. Elles demandent et rappellent aux fonctionnaires d’Evin, de ne pas oublier qu’ils sont responsables du bien être de ces prisonniers, en particulier ses prisonniers politiques qui sont incarcérés la uniquement pour leurs idéologies et leurs engagements politiques. Les fonctionnaires doivent fournir aux détenus des conditions appropriées pendant toute la durée de leurs emprisonnements, ont-elles déclarées dans de nombreux appels, qu’elles ont pus lancer sur divers sites Iraniens et Etrangers.

Voir aussi sur :

http://www.persianbanoo.wordpress.com/2012/01/21/8000-p…care/

D’autres informations sur l’Iran en français.

http://www.iranenlutte.wordpress.com/

http://www.soliranparis.wordpress.com/

http://www.iran-echo.com/