Les fermetures d’usines qui se produisent depuis les années 70, ont appauvrit des régions entières au bénéfice des industriels qui souvent délocalisent dans des pays où la main d’œuvre est plus rentable. Le déclin industriel de la France a permis d’accumuler des bénéfices supplémentaires à la grande bourgeoisie.

Mais la crise économique ravive le sentiment nationaliste dans les couches bourgeoises et petites bourgeoises. Le déclin du capitalisme français, accru par la crise économique, engendre en particulier des discours antiallemands et le regain du protectionnisme (FN, UMP, MODEM, PS, PG, PCF). Le protectionnisme aux frontières de l’Europe du PS et de l’UMP ou le protectionnisme aux frontières de la France du FN marque la volonté d’endiguer le déclin économique de la France.

Le protectionnisme ne permettra pourtant pas aux travailleurs d’avoir de meilleures conditions d’existence et ne créera probablement pas d’emplois. Le « patriotisme économique » créé le terrain de la collaboration de classe (entre la bourgeoisie nationaliste et les organisations des travailleurs) et fait un boulevard au fascisme.