Ces descentes font suite à l’action contre le siège de Vinci Construction Grand Ouest (http://zad.nadir.org/spip.php?article106), le 20 octobre dernier. Une des 6 personnes sera rapidement relachée, arrêtée par erreur. Les 5 autres militant-e-s interpellé-e-s seront interrogé-e-s longuement sur cette action, les flics leur foutant la pression en déballant à chacun-e sa petite fiche à la DCRI, les relations qu’il ou elle a avec d’autres militant-e-s et même plus. Illes finiront par sortir dans l’après midi vers 16h. Quatre de ces militant-es auront à répondre de « dégradations en réunion » ou « complicité de… » et « refus de prélèvement ADN » devant la justice lors de leur procès qui se tiendra le 13 février 2012.

La flicaille continue son travail répressif contre les opposant-e-s à l’aéroport, déjà bien engagé depuis quelques mois. Ce sont en effet plus d’une dizaine de procès pour des motifs divers comme outrage, rébellion, refus de prélèvement ADN et autres dégradations qui se tiendront courant 2012, sans compter les procès déjà passés…

Bien sur, nous ne nous étonnons pas de cette répression. Elle a toujours existé dans le contexte des luttes parce qu’elle nécessaire à la perpétuation du système. Il ne s’agit pas de s’apitoyer d’elle mais de l’analyser, d’en extraire les enseignements pour s’y adapter continuellement et se renforcer. Car il serait naif de ne pas la considérer pour ce qu’elle sera : toujours plus forte à notre encontre dans cette lutte, comme dans d’autres.

Il va sans dire que nous sommes solidaires des camarades arrêté-e-s jeudi 1er décembre, comme pour tous celles et ceux venir !