Des camarades syndicalistes Iraniens qui sont régulièrement, harcelés, passés à tabac et réprimés et jetés en prison alors qu’ils se battent pour leurs droits sociaux bafoués ainsi que pour ceux de millions d’autres Iraniens. Des camarades syndicalistes Iraniens qui subissent depuis des années Les politiques ultra-capitalistes, antisociales, ultralibérales et répressives des dictateurs Khamenei et Ahmadinejad. Deux autocrates totalitaires et sanguinaires qui n’ont pas hésités une seule seconde à faire tirer sur leur propre peuple lors des soulèvements populaires de Juin et décembre 2009 et dont les politique économiques et sociales ont pourtant étés officiellement félicitées par le F.M.I en 2011 alors qu’elles précarisent et paupérisent un peu plus chaque année des millions de travailleurs en Iran.

Nous tenons également à rappeler qu’il y a actuellement dans les prisons sinistres de ce pays comme celles d’Evin ou de Gohardasht. Des milliers de prisonniers politiques, se sont des militants syndicalistes, des activistes ouvriers, des militantes féministes, des intellectuels, des journalistes, des militants des droits humains, des avocats , des artistes, des écrivains et poétes, des mères courageuses de prisonniers politiques disparus ou morts sous la torture, leurs seuls “crimes”, leurs seuls torts se battre contre une dictature qui massacre son propre peuple depuis plus de 30 années. Avec la complicité et la collaboration active et effective de grandes entreprises mondiales du flicage et de la répression comme Nokia et Siemens pour les exemples les plus connus , mais aussi celle d’autres multinationales de l’industrie sécuritaire Occidentales, Américaines, Françaises, Russes et Chinoises qui ne voient aucuns problèmes moraux ni éthiques a continuer a “faire des affaires” avec ce régime et contribuer ainsi chaque année qui passe à envoyer en prison des milliers d’Iraniens qui se battent pour leur liberté.

– Appel du Collectif des Militants des droits humains en Iran à l’opinion publique internationale et à M. Ahmed Shaheed rapporteur spécial aux Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran.

Nouvelles qui nous sont parvenues ce 1 décembre 2011 via le collectif et l’agence Iranienne de défense des droits humains HRANA .Nouvelles alarmantes pour le syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi.

– Le bureau administratif des Militants des droits humains en Iran a publié un communiqué de presse ; pour exprimer ses préoccupations sur les conditions de détention de Reza Shahabi, après que ce prisonnier politique ai commencé sa grève de la faim, car les nouvelles de sa santé qui se détériore ont étés signalées et s’avèrent très préoccupantes selon ses proches et sa famille.

Les Militants des droits humains en Iran ont demandé à ce que le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions des droits de l’homme en Iran, prête une attention immédiate à ce prisonnier d’opinion. Demandant la libération immédiate et inconditionnelle du militant syndicaliste Reza Shahabi, cette organisation a également rappelé au gouvernement Iranien que la liberté de former et de participer à des syndicats libres, est une partie intégrante des obligations internationales envers les droits humains.

Soulignant que la République islamique d’Iran a toujours négligé la santé et de bien-être général des prisonniers politiques, le collectif des Militants des droits humains en Iran a annoncé que son organisation. Tiendra le gouvernement Iranien y compris son système pénitentiaire, la Direction de la magistrature et l’Agence du Ministère des renseignements ( le ministère de la police politique qui a sous ses ordres la sinistre Vevak digne héritière de la Savak du Shah de sinistre mémoire Ndr) comme les responsables directs de la santé et de la vie de Reza Shahabi s’il lui arrivait malheur.

Ce communiqué de presse qui a été publiée sur le site web officiel de l’organisation des Militants des droits humains en Iran, contient les éléments suivants :

Reza Shahabi est un militant syndical qui est membre du conseil du SWTSBC ( ou syndicat Vahed en persan), qui est le Syndicat des travailleurs et chauffeurs de bus de Téhéran et de sa compagnie d’autobus métropolitaine. Il a également été précédemment en charge du comité de travail des Militants des droits humains en Iran. Le samedi, 12 Juin 2010 quatre agents des forces répressives ont arrêtés Reza Shahabi sur son lieu de travail aux alentours de 10h00 du matin. Depuis, il a été placé en détention préventive temporaire alors que son dossier judiciaire est les charges retenues contre lui sont minces pour ne pas dire inexistantes. Ce Mardi 22 Novembre2011, Reza Shahabi a commencé une grève de la faim ouverte pour protester contre les présentes conditions en vertu desquelles il a été incarcéré.

La grève de la faim actuelle de Reza Shahabi est juste pour lui une autre forme d’opposition dans une série de tentatives qu’il à faites pour protester contre son emprisonnement illégal. Le 25 mai 2011 dernier, Reza Shahabi a comparu devant la branche numéro 15 du “tribunal révolutionnaire” de Téhéran pour faire face aux accusations déposées contre lui. Bien que le juge président de cette cour ait annoncé qu’une décision serait publiée dans les quatre jours après ce procès, Reza Shahabi est toujours resté sans nouvelles de ette décision du 25 Mai, mais aussi de ce que contient son dossier judiciaire et de ce que lui reprochent exactement les autorités gouvernementales Iraniennes.

Enfermé dans la section 209 de la prison d’Evin, Reza Shahabi s’est déjà courageusement mis en grève de la faim à plusieurs reprises dans le passé pour protester contre ses conditions de détention. Il l’a fait malgré le fait qu’il souffre d’une arthrose, d’une pression artérielle basse, de graves problèmes cardiaques et hépatiques. Pendant son incarcération une arthrite dégénérative a entraîné chez lui la perte de contrôle de tout le côté gauche de son corps à tel point que les médecins de l’infirmerie de la prison d’Evin, lui ont fortement recommandé de subir une intervention chirurgicale d’urgence pour lui sauver la vie.

Compte tenu que Reza Shahabi souffre de graves problèmes médicaux menaçant sa vie et du fait qu’il n’y a pas eu de possibilités d’avoir des nouvelles de lui depuis qu’il a commencé sa grève de la faim, Le collectif des Militants des droits humains en Iran est de plus en plus préoccupé et inquiet de l’état actuel de ce prisonnier politique.

Les Militants des droits humains en Iran annoncent que ce militant syndical est dans l’ignorance de tout ce que contient son dossier judiciaire depuis 18 mois ce qui est Illégal. Selon l’article 9, la partie 3 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, toute personne arrêtée ou détenue, sur des accusations criminelles doit être aussitôt traduite devant un juge et a le droit à un procès équitable dans un délai raisonnable ou doit être libérée. Par ailleurs l’article 32 de la Constitution de l’Organisation de la République islamique réitère fermement que les accusations portées contre un individu qui a été détenu doivent lui être formellement donnée par écrit dans les 24 heures qui suivent son procès, que le cas initial d’un détenu doit être soumis à l’appareil judiciaire afin qu’il puisse commencer une procédure criminelle ou qu’il ait la possibilité de faire appel de cette décision judiciaire le plus rapidement possible. Ce qui n’a jamais bien sur été le cas pour Reza.

Par ailleurs, la vie de Reza Shahabi a été mise en danger à cause du manque de soins médicaux appropriés depuis les débuts de son incarcération. Un tel traitement est en violation de l’article 22, partie II de la Convention de Genève qui définit les droits des prisonniers politiques. Mais qui est aussi contraire l’article 103 des règlements de l’état du système pénitentiaire Iranien, exigeant pour les détenus malades la disponibilité d’avoir droit à l’accès à tous les soins médicaux nécessaires, Les Militants défenseurs des droits humains en Iran rappellent qu’en Iran les détenus malades peuvent obtenir des mises en liberté sur parole ou provisoire , afin d’aller se faire soigner dans des hôpitaux de l’extérieur plus aptes a soigner correctement un prisonnier malade que les infirmeries que l’on trouve généralement dans les prisons Iraniennes .

– Les Militants des droits humains en Iran demandent par la présente que le Rapporteur spécial Nations Unies sur les questions des droits de l’homme en Iran, prête une attention immédiate à ce prisonnier politique et d’opinion.

– Les Militant des droits humains en Iran exigent également la libération immédiate et inconditionnelle et sans conditions, du militant syndical Reza Shahabi et de tout ses autres camarades syndicalistes Iraniens emprisonnés

Le Bureau administratif des Militants des droits humains en Iran.

29 novembre 2011

Voir aussi en anglais sur :

http://www.freedomessenger.com/archives/43685

http://www.en-hrana.org/

D’autres informations sur l’Iran en français

http://www.iranenlutte.wordpress.com/

http://www.soliranparis.wordpress.com/

http://www.iran-echo.com/