Le défilé, ponctué de fumigènes, morceaux de rap français et chants de luttes, s’est dirigé en direction du pont Saint Mihiel. Quelques fleurs ont été jetées dans l’Erdre, à la fois de façon symbolique en souvenir des événement parisiens, mais également pour rappeler que c’est à quelques mètres de là que Taoufik el Amri est mort noyé dans cette rivière suite à un contrôle policier, en 2006.

La nuit tombante, le cortège est reparti après une pause en direction du centre ville, pour se disperser devant la préfecture, après avoir bloqué le rond point quelques instants.

Un fait surprenant : la présence policière était plutôt discrète.

En ce lundi soir d’automne, le nombre de personnes présentes était satisfaisant. Nous avons pu faire un cortège visible et sonore contre la morosité ambiante. Nous réapproprier la rue sans rentrer dans une logique uniquement commémorative.

Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.
État policier : État meurtrier.