Que répondre à ces qualifications abusives, diffamatoires, qui ne sont fondées sur aucune preuve matérielle et n’ont d’autre but en vérité que de fermer au plus vite un espace d’expression libre et de réflexion sur lequel la mairie n’avait aucun contrôle ?

Les faits parlent d’eux-mêmes. Le campement des indigné-e-s a permis de diffuser de l’information (distribution de tracts, projections de films, débats…), de tisser du lien social et de développer des pratiques solidaires : repas et boissons non alcoolisées à prix libre, accueil de tous et toutes, dortoirs.

Sans surprise, le tribunal administratif a donné raison à la mairie.

Nous considérons ce jugement comme expéditif, attentatoire aux droits de la défense et symbolique d’une « justice » aux ordres du pouvoir ne tenant aucun compte de l’expression populaire.

Monsieur Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères, ne cesse de se réjouir de la volonté des peuples du Maghreb de conquérir leur liberté bâillonnée.

C’est le même qui, rêvant sa ville propre à accueillir les touristes, menace d’envoyer le savoir faire des forces de l’ordre françaises sur nos tentatives de créer, sans lui, l’autre monde dans lequel nous voulons vivre.

Mais ni lui ni personne ne saura arrêter le mouvement dans lequel s’inscrivent les indigné-e-s de Bordeaux.

En France, en Europe, dans le monde, la voix des opprimé-e-s sans cesse grandissante offre à tous les peuples un espoir d’émancipation et les perspectives d’un monde meilleur.

Ici, comme ailleurs, nous ne lâcherons rien.

Les assemblées générales prévues le mercredi 13 et samedi 16 juillet sont maintenues à 19h, place St Michel.

Nous invitons tout le monde à y participer pour décider ensemble de la suite à donner à ce mouvement légitime et indispensable.

Merci de faire suivre dans vos réseaux.

Solidairement,

Les indigné-e-s de Bordeaux

Contacts :
democratie.relle.bordeaux@gmail.com

http://www.bordeaux.indigne-e-s.fr/

Lien source :
http://www.bordeaux.indigne-e-s.fr/actualites/expulsion…deaux