Vers 20H les ERIS sont intervenus (dans le calme selon les journaux). Les eris se sont les brigades d’intervention, composés de matons masqués, qui se chargent de mater les révoltes dans les taules.
Les détenus réclamés une baisse des prix des cantines, plus de 3 douches par semaine, ainsi que d’avoir accés plus facilement aux activités sportives et culturelles.
Si la direction a accepté d’élargir l’offre des cantines, elle dit ne rien pouvoir faire pour les autres réclamations, par contre punir ça elle peut. Le directeur fait comparaître actuellement 37 des détenus qui ont protestés devant le conseil de discipline, « ils doivent répondre de leur comportement, ils ont occasioné un trouble » (lu dans la presse locale). Pour l’instant selon un des avocats il n’y aurait « que » des peines de mitard avec sursis.
Les échos de cette révolte collective sont parvenus à sortir des murs. Hier soir (6juillet) un feu d’artifice a été tiré du côté de l’aile ouest au cri de « sollidarité » et « nique la taule ».