Une nouvelle étape dans cette lutte a commencé début juin. Le mardi 7 juin au matin, deux squats de demandeurs d’asile et de rroms furent expulsés simultanément. Depuis pour protester contre cette expulsion sans relogement, pour demander le respect de leur droit à demander l’asile un campement s’est installé devant la mairie. Voir ici les communiqués : 1 , 2. Tous les matins la police les expulse manu militari, et tous les soirs le campement se réinstalle. La préfecture et la mairie bloquent ou sabotent les éventuelles discussions comme l’explique le communiqué après 15 jours de campements.
La semaine dernière, au lendemain d’une petite action symbolique lors de l’inauguration du tram, la police intervint plus violemment lors de l’expulsion. Un demandeur d’asile et un militant furent interpellé. Suite à des pressions ils sortirent après une petite garde à vue. Le second avec une fracture et un rendez vous devant le juge.
Cela n’a pas cassé le mouvement, quotidiennement le camp se redresse… et se fait expulser au petit matin. Récit et photos.