Les collectifs dénoncent le désengagement financier de l’Etat qui a pourtant l’obligation de mettre à l’abri toute personne en situation de détresse médicale, psychique et sociale.

Mais, des solutions existent : ainsi, les places de l’urgence hivernale ont fermé le 31 mars : les foyers Saint-Martin (18 places) et Gustave Roch (30 places) sont vides.

Les familles déboutées du droit d’sile encore hébergées en hôtel par le 115 depuis l’iver, vivent elles aussi dans l’ngoisse ; elles doivent téléphoner au 115 toutes les semaines pour savoir si l’ébergement va être renouvelé.

Ces familles ont des enfants scolarisés. Depuis janvier 2011, certaines ont dû changer d’ôtel et aller à l’utre bout de l’gglomération, d’où des problèmes de transport pour les enfants.

Les collectifs constatent qu’il s’agit là d’une forme de maltraitance des enfants , source d’une souffrance psychique importante pour eux et leurs parents.

Les conséquences de ces situations sont graves en termes humains : des enfants qui ne peuvent suivre une scolarité régulière, dont l’intégration pourtant fortement souhaitée est compromise ; une maman seule avec un bébé de 3 mois qui dort 2 nuits de suite dans un jardin public en octobre : il en résultera 2 mois d’hospitalisation pour la mère et son bébé.

Avec les parents d’élèves et les enseignants qui se mobilisent fortement autour de ces familles, les collectifs dénoncent la politique d’immigration du gouvernement qui génère une extrême précarité et viole les droits fondamentaux de personnes qui ne peuvent revenir dans leur pays.

Le Collectif Enfants étrangers, citoyens solidaires / RESF 44 et le Collectif nantais Uni-e-s contre une immigration jetable