L’Etat bourgeois se présente comme une institution au dessus des classes sociales dont la fonction est d’assurer la marche harmonieuse de la vie économique et sociale de la société, en garantissant en particulier la «sécurité» des habitants, en défendant les biens, mais aussi la vie du moindre des citoyens contre les injustices et les agressions de toute sorte. Quant au capitalisme, même s’il a des «défauts» et des «imperfections» dans certaines de ses formes, il serait la meilleure organisation économique, qui assure l’amélioration régulière du niveau de vie et du bien-être de l’humanité, bref l’enrichissement constant de toute la société.
La réalité est toute différente: le capitalisme produit sans aucun doute une croissance rapide des forces de production, mais cette croissance débouche inévitablement sur des crises et des guerres et elle provoque des malheurs sans nom, surtout dans les pays les plus pauvres; l’Etat défend avant tout l’exploitation capitaliste, la rentrée régulière des profits et la propriété privée bourgeoise, contre les menaces que lui font courir les «classes dangereuses», les prolétaires. Cependant, précisément pour défendre l’ordre social et le fonctionnement de l’économie capitaliste, il est obligé, à travers ses multiples institutions, de remplir un rôle social et d’accorder un semblant de «garanties» y compris aux prolétaires; c’est là le fondement matériel du «lien social» qui vise à empêcher le déploiement de la lutte des classes. Mais, si les réformistes de tout poil y trouvent l’argument pour appeler les prolétaires à respecter et soutenir l’Etat et à demander même l’extension de son rôle, cet Etat ne sera jamais qu’un Etat de classe, qui, par nature ne peut donc faire autre chose que soutenir les intérêts capitalistes contre les intérêts des populations en général et plus particulièrement des prolétaires. Cette réalité apparaît avec particulièrement d’éclat en période de crise ou de catastrophe, y compris de catastrophe naturelle, comme le démontre le tremblement de terre au Japon.
Les medias internationaux ont centré leur attention sur les problèmes de la centrale nucléaire de Fukushima, comme c’est normal étant donné que la pollution radioactive qui s’en échappe peut avoir des conséquences sur toute une partie de l’hémisphère nord de la planète, mais pour la population japonaise les dégâts immédiatement causés par le séisme et le tsunami étaient au premier plan.
Le Japon connaît en permanence des tremblements de terre de peu d’intensité, et il est régulièrement soumis à des séismes de forte puissance, souvent accompagnés de tsunamis catastrophiques. Deuxième puissance capitaliste de la planète (même si, en volume, le PIB de l’immense Chine l’a dépassé l’année dernière), c’est donc le pays qui est le mieux préparé à y faire face, qui a élaboré des normes anti-sismiques les plus élaborées du monde, et qui a à sa disposition les moyens et la capacité d’utiliser la technique la plus moderne. Sans doute le séisme de Kobé en 1995 (plus de 3000 morts) avait montré que pour construire vite et moins cher, ces fameuses normes n’avaient pas été respectées pour les immeubles et ouvrages d’art qui s’étaient effondrés, mais les autorités, «instruites» de ce sanglant précédent juraient avoir pris toutes les dispositions pour que cela ne se reproduise pas. En ce qui concerne le risque des tsunamis, les autorités japonaises depuis des dizaines d’années ont procédé à la construction de centaines de kilomètres de hautes digues le long des côtes les plus exposées, tandis que l’électronique la plus récente a permis de mettre au point des alertes efficaces aux raz-de-marée (1). La population japonaise pouvait donc avoir confiance dans la protection qui lui est assurée par l’Etat.
Cette confiance était semble-t-il partagée par les medias internationaux, car ceux-ci accompagnaient les premières informations sur le tremblement de terre de commentaires sur l’excellence de la préparation du pays et sur le nombre probablement faible de victimes. En réalité ils ne faisaient que reprendre les informations lénifiantes diffusées par les medias et les agences de presse japonais. Un responsable de la chaîne d’information «I Télé» a reconnu plus tard qu’ils s’étaient aperçus que les images qu’ils recevaient étaient censurées; mais cette information-là, la chaîne d’«information» ne l’a pas diffusée, pas plus qu’aucune de ses consoeurs.
A la place on a eu droit partout à des commentaires à dormir debout sur la «pudeur» du peuple japonais et autres «traditions bouddhistes» pour expliquer l’absence de toute image de cadavre. En fait de «pudeur» ou de tradition religieuse, c’est le souci du maintien de la confiance envers l’Etat et plus généralement envers l’organisation politique et économique de la société qui a conduit comme un seul homme les autorités de la démocratie japonaise à pratiquer à tous les niveaux le mensonge ou au moins la rétention de l’information, au point d’être critiqués par les autres Etats, inquiets de savoir ce qui se passait vraiment (2).
On a aujourd’hui encore du mal à connaître les souffrances des rescapés de la catastrophe restés plusieurs jours isolés dans le froid sans abri, sans eau ni nourriture, alors que les autorités japonaises refusaient la venue de secours étrangers «inutiles» selon elles; on a du mal à connaître l’étendue des dégâts causés par la catastrophe, les conséquences en termes de pollution de la destruction de certaines installations industrielles et il est impossible de savoir si se sont reproduits des faits comparables à ceux de Kobé.
Par contre ce qui est sûr, c’est que le bétonnage du littoral pour construire les fameuses digues, qui a sans doute, selon nombre de critiques japonais, fait fleurir les pots-de-vin, a surtout débouché sur un illusoire sentiment de sécurité, renforcé par le fait que ces digues avaient résisté à plusieurs petits tsunamis, avant d’être submergées par celui du 11 mars. Sentiment qui ne répondait pas un souci psychologique, mais qui permettait la mise en valeur de terrains dans des zones autrefois inconstructibles car trop exposées au risque de raz-de-marée. En paraphrasant ce que disait Rousseau à propos du grand tremblement de terre de Lisbonne, ce n’est pas la fatalité qui a fait qu’on a construit entreprises et bâtiments à ces endroits-là: c’est la loi du marché et de la propriété privée.

ACCIDENT NUCLEAIRE: UNE CATASTROPHE DIRECTEMENT PROVOQUEE PAR LE CAPITALISME

L’accident nucléaire de Fukuyama, sur la côte est du Japon, est la démonstration malheureusement parfaite du fonctionnement du capitalisme et de l’Etat bourgeois à son service où comment la recherche du profit se fait au détriment de la sécurité. La centrale de Fukushima a été construite au début des années 70 sous licence américaine (General Electric). Dès le départ certains ingénieurs avaient attiré l’attention que sur ce type de centrales des problèmes de refroidissement pouvaient entraîner des risques d’explosion d’hydrogène (ce qui s’est passé au Japon), sans que cela émeuve les responsables de la sécurité nucléaire américaine. Des ingénieurs japonais qui avaient eu une responsabilité dans la construction de la centrale de Fukushima déclarent qu’ils avaient couvert de graves malfaçons; après Tchernobyl ils en avaient averti l’organisme de sécurité nucléaire japonais qui s’est contenté de la réponse du constructeur Hitachi selon lequel il n’y avait aucun risque; de toute façon pour y remédier il aurait fallu arrêter la centrale et procéder à des coûteux travaux (3). Les risques sismiques et de tsunami avaient été peu pris en compte. Les constructeurs répliquent qu’à l’époque la science des tremblements de terre était moins développée qu’aujourd’hui.
Cela incontestable, mais n’explique pas pourquoi on n’a pas construit de digue anti-tsunami. Les ingénieurs ayant pris comme référence le grand tremblement de terre chilien de 1960 qui avait provoqué une vague de 3,2 mètres, ils ont jugé que la centrale étant construite sur une proéminence naturelle de 4 mètres, rendait une digue inutile (seuls des brise-lames, inutiles contre les tsunamis, de 5 mètres furent construits). Pour quelle raison le grand tsunami de 1933 dans la même région où la vague avait été autour des 10 mètres, ou celui de 1896, n’avaient pas été pris comme référence, sinon pour économiser sur les frais de construction? On estime que le 10 mars la vague qui a frappé la centrale une heure après le séisme avait une hauteur de 14 mètres. C’est ce tsunami qui a sans doute provoqué le problèmes majeurs en mettant hors service les systèmes de refroidissement, même si le très fort séisme qui l’a précédé, et pour lequel les systèmes anti-sismiques de la centrale n’étaient pas prévus, a vraisemblablement causé lui aussi d’importants dommages.
«Pendant des décennies, se préparer à faire face aux tsunamis n’a jamais été une priorité pour les compagnies japonaises d’électricité, ni pour les autorités de sûreté nucléaires. (…) Une approche similaire a été adoptée par les ingénieurs pour ce qui est des tremblements de terre (…). Finalement les experts des comités gouvernementaux commencèrent à faire pression pour l’adoption de règlements de construction plus sévères (…). Cette pression s’accrut fortement après le séisme de Kobé [mais] les compagnies d’électricité, employées à terminer la construction de douzaines de réacteurs, résistèrent à l’adoption de réglementations plus strictes et n’envoyaient pas de représentants aux réunions sur le sujet à la Commission de Sécurité Nucléaire» écrit un quotidien américain (4). En 2002 la Société Japonaise d’Ingénieurs Civils publia pour la première fois des recommandations (non obligatoires) sur les tsunamis à destination des opérateurs nucléaires; A la suite de cela ,TEPCO (Tokyo Electric Power Company, la société à qui appartient la centrale de Fukushima) estima qu’une vague d’une hauteur allant jusqu’à 5,7 mètres pouvait atteindre la centrale; «pourtant, selon les régulateurs, il semble que la compagnie n’a réagi qu’en élevant de 20 cm une pompe électrique proche de la mer» (5)…
En 2007 après qu’un puissant séisme ait endommagé une centrale nucléaire de TEPCO sur la côte ouest du Japon (sans tsunami), le public apprenait que la compagnie avait caché toute une série d’accidents dans ses centrales. Le ministre de l’économie et de l’industrie (le METI) affirmait alors, pour répondre à l’indignation, que «l’Etat allait accélérer les travaux pour vérifier si les centrales nucléaires pouvaient résister à divers scénarios de tremblements de terre» (6). Déjà en 2003 les 10 réacteurs de TEPCO à Fukushima et Niigata avaient été arrêtées par les services de contrôle pour procéder à des inspections après qu’ait été rendue publique l’information selon laquelle TEPCO avait falsifié les résultats des inspections et caché des problèmes pendant 16 ans pour économiser le coût de réparations (7). TEPCO avait les moyens de payer: quatrième producteur d’électricité mondial, employant 38 000 personnes, elle a dégagé un bénéfice de 1,2 milliards d’euros en 2010.
Des câbles diplomatiques américains publiés par wikileaks révèlent que lors d’une réunion du «Groupe de Sûreté et de Sécurité Nucléaire du G8» en décembre 2008 à Tokyo, un responsable de l’Agence Internationale pour l’Energie Nucléaire (AIEA) avait averti le Japon que «certaines de ces centrales nucléaires étaient incapables de résister à un puissant tremblement de terre» en prenant l’exemple de séismes récents. Remarquons que personne à l’AIEA n’a eu l’idée de rendre cet avertissement public: la population n’a pas à être avertie des risques que lui fait courir l’industrie nucléaire!
Ces câbles signalent également qu’une décision d’un tribunal local avait ordonné la fermeture d’une centrale de l’ouest du Japon parce qu’elle n’avait pas été conçue pour un tremblement de terre supérieur à 6,5 sur l’échelle de Richter (celui de mars dernier était plus de 2000 fois plus puissant); en mars 2006 l’Agence de sécurité nucléaire japonais estima qu’il n’y avait aucun danger et la décision judiciaire fut finalement cassée par le gouvernement en 2009. Un autre câble rapporte que selon des journaux japonais «nous avons vu trop de cas de course à la réduction des coûts [dans les centrales nucléaires] à travers une plus grande productivité qui se fait en sacrifiant la sécurité» (8).
Le président de TEPCO avait accédé à ce poste avec la réputation d’un «cost killer», un réducteur de coûts, et il avait récemment annoncé fièrement qu’il avait réussi à économiser sur les frais de maintenance de la centrale de Fukushima. Celle-ci est pourtant la centrale qui a connu ces dernières années le taux le plus élevé d’accident du Japon et une de celles où il y a eu le plus d’irradiation de travailleurs (9). Le recours à des entreprises sous-traitantes est de règle dans l’industrie nucléaire japonaise en raison des avantages en termes de coût (cela permet aussi de nier une partie au moins des irradiations subies par les travailleurs), mais les retombées sont inévitables sur la sécurité: travailler plus vite et à moindre coût n’est bien sûr pas sans risque; en août 2010 des travailleurs ont ainsi utilisé le plan du réacteur n°6 de la centrale pour travailler sur le n°5, provoquant une grave panne du système de refroidissement du réacteur (10)!
La centrale de Fukushima aurait dû être arrêtée en raison de son âge, mais un mois avant le séisme, les services gouvernementaux ont accordé l’autorisation de la faire fonctionner 10 ans de plus, comme le demandait TEPCO (il coûte bien moins cher de continuer à faire fonctionner une vieille centrale que d’en construire une nouvelle!). Les inspecteurs gouvernementaux avaient pourtant constaté des défauts dans le systèmes de refroidissement de secours et signalé qu’à la centrale la «gestion de la maintenance était inadéquate» et la «qualité de la surveillance insuffisante» (11)…
Après l’éclatement de la catastrophe à Fukushima, les manifestations d’incurie de la part de la TEPCO l’ont disputé aux tentatives de cacher le plus longtemps possible la gravité des faits. Mais en définitive c’est toujours la loi capitaliste de la minimisation des coûts qui commande les actions de l’entreprise.
Selon d’anciens responsables de l’énergie nucléaire japonaise, après le tsunami les dirigeants de TEPCO ont perdu un temps précieux avant de se décider à employer tous les moyens pour refroidir les réacteurs; alors qu’il fallait agir au plus vite pour limiter la catastrophe ; même après l’explosion du premier réacteur il sont attendu plusieurs heures avant de se décider à utiliser l’eau de mer, étant donné le coût représenté par le risque de rendre le réacteur inutilisable (12). La radioactivité étant devenue ensuite trop forte, il a fallu recourir à des moyens dérisoires pour tenter de limiter l’échauffement des réacteurs: jeter de l’eau sur les murs, utiliser des canons à eau de la police de Tokyo, faire venir les camions anti-incendie des pompiers…
Le Japon est le pays le plus avancé en matière de robotique, y compris ludique, mais il ne possède pas de robots capables d’intervenir dans une telle situation. Des modèles ont été construits mais il n’y avait pas de marché car selon un chercheur japonais en robotique «les compagnies d’électricité n’avaient pas l’impression d’avoir besoin de tels robots car leurs centrales étaient sûres et n’avaient jamais d’accidents» (13).

On a donc recours aux hommes, des «volontaires» appartenant souvent à des sous-traitants et désignés d’office qui travaillent «dans des conditions épouvantables» affrontant la radioactivité avec des équipements inadaptés, et mal nourris (le premier ministre en personne a demandé à TEPCO de leur fournir 3 repas par jour et de les laisser dormir suffisamment!) et… mal payés: les pompiers de Tokyo étaient payés 48 euros par jour de travail en milieu radioactif plus une prime de 4,5 euros par intervention, les autres personnels touchent une prime de 15 euros par jour (14). De plus le maximum légal de radioactivité pour un travailleur du nucléaire a été relevé de 100, à 250 millisieverts par an (le taux est en Europe de 20 millisieverts pour les travailleurs du nucléaire, 1 millisievert pour le reste de la population : les travailleurs doivent sans doute être blindés !), ce qui permettra de diminuer les demandes d’indemnités et de maladies du travail.

Bref, les centaines de «héros» (leur nombre comme leurs identités restent secrets) qui travaillent encore dans la centrale de Fukushima, connaissent les délices du mode de production capitaliste…

SORTIR DU NUCLEAIRE OU SORTIR DU CAPITALISME?

Eisaku Sato, ancien gouverneur de la préfecture de Fukushima, qui était partisan de la construction des centrales nucléaires, avait recueilli des informations sur les manquements de la compagnie aux règlements de sécurité; il en avait informé les autorités de sécurité nucléaire qui n’en ont tenu aucun compte. Depuis il s’est lancé dans un combat anti-nucléaire, pour la sécurité des populations contre les compromissions des autorités Selon lui le problème n’est pas le comportement de TEPCO et des autres compagnies productrices d’électricité, mais l’étroite imbrication entre ces compagnies, le METI et les services de sécurité nucléaire. Il soutient que le Japon n’est un pays démocratique que «jusqu’à un certain point» et que «la question de fond reste le contrôle démocratique du processus décisionnel» (15).

Mais en réalité le cas japonais se répète partout, et pas seulement pour le nucléaire. En France, pays le plus nucléarisé du monde, l’opacité régne aussi sur les accidents du nucléaire et sur les risques pour la santé des travailleurs (qui ici aussi sont des sous-traitants) et de la population: qu’on se rappelle le mensonge selon lequel le nuage radioactif de Tchernobyl se serait respectueusement arrêté aux frontières nationales! Partout c’est la loi du profit qui domine au détriment de tout le reste; partout la démocratie ne sert que de feuille de vigne à la prédominance des intérêts capitalistes. Il est aussi vain d’imaginer que les grands groupes capitalistes seraient prêts à laisser dépendre leurs décisions d’une discussion démocratique avec ceux qui risquent d’en pâtir, que de croire que les élections pourraient faire disparaître l’oppression et l’exploitation.
Dans la centrale radioactive de Fukushima comme dans les régions menacées par les retombées et dans le monde entier, les prolétaires qui risquent leur vie dans les bagnes capitalistes ne peuvent rien espérer des bourgeois, sinon des mensonges et des mauvais traitements. Pour se défendre ils ne peuvent compter que sur leurs propres forces, sur leur propre lutte. Eux seuls détiennent la force potentielle suffisante pour sortir non du nucléaire comme le proposent les réformistes écologistes, mais pour sortir du capitalisme. Autrement dit pour renverser le capitalisme par la lutte de classe internationale culminant dans la révolution et la prise du pouvoir.

Persistance de l’enfer capitaliste ou révolution communiste, il n’y a pas d’autre alternative.

Parti Communiste International

(1) Il faut relativiser cette efficacité: l’alerte prévoyait une vague de 6 mètres, alors qu’elle a été plus haute, atteignant dans les endroits les plus encaissés jusqu’à 20 mètres.
(2) Les japonais devaient consulter sur internet les médias étrangers pour savoir ce qui se passait dans le pays! Les autorités n’ont pas hésité à sermonner les correspondants de la presse étrangère en les priant d’éviter, comme les journaux japonais, le «sensationnalisme»…
(3) Voir le reportage de France 2 du 15/4/11.
(4) cf The New York Times, 28/3/11
(5) Ibidem.
(6) cf Libération, 15/3/11
(7) cf The Telegraph, 15/3/11. Le Monde, qui est l’un des quotidiens associé à la divulgation de ces câbles, a publié l’information quelques jours plus tard, mais en censurant les affirmations trop explicites. La liberté de l’information ne doit pas aller trop loin selon l’immonde quotidien…
(8) Marx indique dans «Le Capital» que l’économie sur la sécurité aux dépens des ouvriers est une constante du capitalisme: «bien plus que tout autre système de production, c’est un gaspilleur d’hommes, de travail vivant, un dilapidateur de chair et de sang, mais aussi de nerfs et de cerveaux». cf Le Capital, Tome III, ch. V., «Economies dans les conditions de travail aux dépens des ouvriers».
(9) The Wall Street Journal, 25-27/3/11
(10) Ibidem.
(11) International Herald Tribune, 22/3/11
(12) International Herald Tribune, 21/3/11
(13) Slate.fr, 29/3/11
(14) Le Monde, 27-28/3/11.
(15) Le Monde, 29/3/11