Le 20 janvier, face au tribunal de Tartagal, les familles des détenus et les chômeurs de Gral. Mosconi, ont exprimé leur joie en se congratulant, libérant la tension accumulée pendant les 50 derniers jours.
L’avocate de Salta Mara Puntano defenseuse des piqueteros a exprimé à l’ Agencia Copenoa que c’était « une victoire de tous les chômeurs du pays qui se sont manifestés pour exiger la libération des travailleurs sans emploi de Gral. Mosconi, incarcérés injustement. J’éprouve une grande joie de pouvoir collaborer en mettant le droit au service des plus nécessiteux ». Pour José Pepino Fernandéz, est « manifeste l’attitude d’orgueil du juge Nelson Aramayo qui a agit par caprice et non par rapport au droit ».
A 22h, la juge Ana Maria de Febres a décidé de remettre en liberté les travailleurs sans emploi de l’UTD de Gral. Mosconi, Ruben Sedan, Hugo Carabajal, Oscar Ruiz, Ramón Maldonado, Carlos Cabral, Juan Vargas, Daniel Valencia, Victor Chanampa, Gustavo Gordiola et Omar Salinas. Ceux ci étaient détenus depuis le 2 décembre, par ordre du juge Nelson Aramayo, sous l’accusation d’incendie et saccage des bureaux des entreprises pétrolières Refinor et Tecpetrol. Les membres de l’UTD avaient décrit leur situation de la manière suivante : « Nous sommes des combattants sociaux. Nous luttons pour travail et dignité. Nous luttons pour les gens. Nous nous battons contre un pouvoir très grand, une véritable pieuvre : les multinationales pétrolières. Nous avons toujours été à l’affrontement à visages découverts. Tout le monde à Mosconi savent qui nous sommes. Maintenant, ils sont en train d’inventer un tas de choses pour pouvoir nous maintenir en prison. Nous pensons que nous sommes des prisonniers politiques. Nous pensons qu’il est triste d’être en prison mais encore plus triste doivent être les parents qui voient leurs enfants mendier du travail. Nous ne nous laisserons pas renverser par les entreprises et les politiques ».