Après la manifestation à Coire, les manifestant-e-s sont bloqué-e-s à Landquart. Violente répression

Aujourd’hui, samedi 24 janvier 2003, à 18 heures, une violente répression s’abat à Landquart contre les manifestant-e-s de retour de Coire.
Cette manifestation avait réunit environ 3000 personnes pour s’opposer au WEF.
Au retour, le train s’est arrêté à Landquart. La police a attaqué les manifestant-e-s dans les trains et selon divers témoignages, des gaz lacrymogènes ont été tiré dans les wagons.
Afin de s’organiser, des manifestant-e-s ont alors bloqué les trains se mettant devant les locomotives.
La police fait usage de grenades assourdissantes, balles en caoutchouc, canons à eau et gaz, lacrymogène et spray au poivre.
Environ plusieurs centaines de manifestant-e-s sont encerclé-e-s par des policier-e-s genevois, zuichois, autrichien-e-s et allemand-e-s. Leur objectif est de contrôlé tout-es les manifestant-e-s (alors que la manifestation à Coire était autorisée). Si un-e manifestant-e se permet de bouger, il est immédiatement immobilisé par des lances de canons à eau. La police tente également de faire « sortir » du groupe les journalistes présent-e-s, afin de pouvoir réprimer librement…
Des personnes ont violemment été battues par des policier-e-s.
De plus, des manifestant-e-s sont actuellement bloqué-e-s à Davos.
Nous avons également connaissance d’arrestations qui ont eu lieu après la manifestation à Coire.
La violence utilisée contre les manifestant-e-s s’inscrit dans la logique répressive de l’état, logique mise en place depuis le g8. Toutes les manifestations contre toutes les questions touchant à la mondialisation sont réprimées fortement et une partie du mouvement criminalisé.
Le droit de manifester est en train de se vider de son sens.
Ne nous laissons pas dominer par les quelques dirigeant-e-s de ce monde! Résistance

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