Ali Saremi avait été désigné comme « Moharebeh » (ennemi de dieu) car il n’avait jamais caché être un sympathisant du mouvement des Moudjahidines du Peuple, OMPI un mouvement d’opposition, au régime et a la dictature de Khamenei et Ahmadinejad.

Ali Saremi avait été arrété une dernière fois en été 2007 le régime lui reprochait d’avoir participé a une cérémonie « illégale » au cimetière de Khavaran qui commémorait la mémoire des 30 000 prisonniers politiques , lâchement assassinés dans les années 80 lors des premières années de dictature sous le règne de Khomeiny, a plusieurs reprise il avait dénoncé publiquement la torture systématique, mais aussi les massacres, de milliers de prisonniers politiques d’homme, de femmes, d’adolescents et d’enfants dans les prisons Iranienne

Le 16 mai 2010 dernier, le procureur de Téhéran du nom de , Abbas Jafari Dowlatabadi, avait déja annoncé publiquement sur les antennes de propagande médiatique de la dictature la condamnation à mort de Ali Saremi et de cinq autres prisonniers proches de son mouvement, Un Abbas Jafari Dowlatabadi qui avait avait d’ailleurs déclaré a l’époque qu’il « ne pouvait y avoir de grâce pour de tel criminels qui mettent gravement en danger notre république ».

La même juridiction judiciaire de Téhéran à d’ailleurs également condamnée a mort les prisonniers politiques suivant : Mohammad-Ali Haj-Aghaei, Abdolreza Ghanbari, le père et fils Ahmad et Mohsen Daneshpour-Moghaddam, et Jafar Kazemi, Abdolreza Ghanbari, Javad Lari et Mme Farah Vazehan., prisonniers politiques supposés être de facto des sympathisants et des membres de l’Ompi

http://soliranparis.wordpress.com/

Des Iraniens à Paris dénoncent l’exécution d’Ali Saremi

Un rassemblement a été organise à Paris, le mardi 28 décembre, devant l’ambassade du régime des mollahs par le CSDHI pour protester contre l’exécution d’Ali Saremi, militant des Moudjahedines du Peuple d’Iran exécuté mardi matin à Téhéran.

Des Iraniens rassemblés à la place d’Iéna chantaient : « A bas à bas Khameneï (guide suprême des mollahs), à bas, à bas le dictateur, » ainsi que « Mort au principe de Vélayat-e-Faqih » (dictature de religieux), « Saremi n’est pas mort, il vivra dans nos cœurs ». Des manifestants portaient des placards avec des photos d’Ali Saremi, exécuté le matin à la prison d’Evine à Téhéran.

Les manifestants ont demandé une position plus ferme de la part de la communauté internationale notamment l’UE vis-à-vis les exactions et les violations flagrantes des droits humains par le régime des mollahs.

Connu comme le symbole des prisonniers politiques en Iran, Ali Saremi avait vécu 24 ans de sa vie dans les geôles du Chah et de Khomeiny. Il a été exécuté en charges d’avoir établi des liens avec le principal mouvement d’opposition, c’est-à-dire l’Organisation des Moudjahedines du Peuple d’Iran. Ali Saremi avait rendu visite il y a plusieurs années à son fils demeurant le camp d’Achraf en Irak. Il avait été arrêté en septembre 2007 après son discours au cours d’une cérémonie tenu au cimetière de Khavaran à Téhéran, en mémoire des prisonniers politiques massacrés en 1988.

http://www.csdhi.org/content/view/3463/1/