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Dans toutes les villes de l’Ouest, le droit à des conditions d’accueil décentes pour les étrangers est bafoué.

Depuis mai 2009, une réforme obligeant les demandeurs d’asile à déposer leur dossier à la préfecture de région a créé un afflux de migrants dans les grandes villes comme Rennes, Nantes, Angers…

À Rennes, le 115 (n° d’appel d’urgence pour les personnes sans domicile) est totalement saturé, laissant des dizaines de personnes chaque soir à la rue. Grâce au DAL35, 150 migrants dont 34 enfants de 1 mois à 15 ans ont trouvé refuge dans des conditions précaires. Face à cette situation alarmante et inacceptable, la municipalité rennaise a promis 80 places pour les reloger. Mais cette solution est insuffisante :
de nombreux demandeurs d’asile ne sont pas pris en compte, et trop de personnes restent exclues de ce dispositif :
les familles « Dublin 2 », c’est à dire réadmissibles vers un autre pays européen par lequel ils ont transité,
les demandeurs d’asile venant d’un pays considéré comme « sûr », ou encore les personnes sans-papiers.

En pleine période hivernale, alors que le froid met en danger la vie de milliers de sans-abris français et étrangers, nous exigeons un logement pour tous.

Pour exprimer notre indignation face à l’État qui piétine la dignité humaine en se soustrayant à ses obligations légales alors que des milliers de logements vides sont inoccupés :

Rendez-vous samedi 18 décembre à 14h30 place de la gare

Ce même jour, des actions seront organisées simultanément à Angers, Nantes, Brest…

Signataires membres du « Réseau logement pour toutes et tous 35 »

RESF35, MRAP35, DAL35, CIMADE, CNT35, ATMF35, FASE35, RUSF35, RELAIS ÉTRANGERS, EUROPE ÉCOLOLOGIE-LES VERTS35, CONSEIL DES MIGRANTS