François Chérèque est venu le 6 janvier à Clermont tenter de redonner le moral aux militants CFDT alors que les départs de l’organisation se poursuivent. Les méthodes utilisées, le mensonge et la diffamation cachent mal le peu d’arguments que Chérèque peut donner pour défendre le positionnement de la CFDT sur le dossier des retraites au printemps dernier.

Mensonge sur les chiffres.

Dans l’article de la Montagne, il annonce le chiffre de 950.000 adhérents à la CFDT. En réalité le nombre de cotisations mensuelles est pour l’année 2002 (dernier exercice clos) légèrement supérieur à 7 millions. Si pour déterminer le nombre d’adhérents, on considère que 10 cotisations mensuelles équivalent à un adhérent (méthode retenu par lui pour compter les adhérents de la région Auvergne) le nombre d’adhérents de la CFDT est de 700.000. Quant au nombre de cotisations mensuelles de l’année 2003, il sera en baisse bien que beaucoup de départs se situent fin 2003 après avoir réglé la quasi-totalité des cotisations de cette année. De la même façon, depuis le début de la crise CFDT, il ment sur le nombre de départs de la CFDT. Ainsi, il a annoncé le chiffre de 3.000 départs sur la région Auvergne. Ce chiffre est inférieur au nombre de départs dans le seul département du Puy de Dôme ou de la seule Haute Loire. Le nombre de départs de la Région se situera bien autour de 8.000, dont la plus grande partie (entre 5 et 6.000) rejoindront la CGT.

Diffamation à l’encontre de nos camarades cheminots.

Nos camarades répondront à ces calomnies et nous attendons très sereinement l’hypothétique procès de la confédération.

L’attitude de Chérèque ne donne pas une image grandie du syndicalisme, pour notre part nous préférons continuer à aider les salariés à s’organiser et à se battre pour leurs droits et le progrès social.

René Defroment, ancien Secrétaire Régional de l’URI-CFDT Auvergne.

Ceux qui souhaitent obtenir d’autres informations concernant les départs de la CFDT, peuvent visiter le site suivant :

http://spasmet-meteo.org/