Pour ceux qui se faisaient encore des illusions sur le Goncourt, ils auront là de quoi réfléchir.

On peut donner un prix prestigieux à quelqu’un qui a écrit :

« Chaque fois que j’apprenais qu’un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza,j’éprouvais un tressaillement d’enthousiasme a la pensée qu’il y avait un musulman de moins. »

ou bien :

« L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux. » ?

Apparemment, oui, on peut. Et sans que les habituels pourfendeurs « antifacistes » ne se manifestent beaucoup. Dieudonné est un enfant de chœur à côté, mais il n’a pas la chance de bénéficier de l’establishment de la pensée unique.

« A travers ce honteux Goncourt, ce qui inquiète ce n’est pas tant le racisme de Houellebecq, un auteur minable et somme toute mineur, mais plutôt ce qu’il révèle de l’état de la société – française et occidentale – qu’il décrit. Une société infatuée de sa supériorité et où la haine de l’Islam, et plus encore des Musulmans, est en passe de devenir – au-delà des déclarations lénifiantes sur le dialogue des civilisations –, un lieu commun, une banalité dont personne ne s’offusque, même pas par hypocrisie. 
Mais où va donc la France où l’on intente un procès à Stéphane Hessel, juif français d’origine allemande, ancien déporté à Buchenwald et Dora, ancien résistant et éternel militant des droits de l’homme… parce qu’il a osé critiquer Israël, et où l’on tresse des lauriers à un écrivain réputé pour son racisme anti-Arabes et anti-Musulmans? »

http://www.kapitalis.com/polemik/55-debat/1737-le-racis….html

On ne saurait mieux dire…