Les familles des syndicalistes travailleurs et chauffeurs de bus de Téhéran et de sa banlieue (le Vahed Bus Syndicate) sont maintenant la cible de menaces et de violences physiques par quotidienne de la part des fonctionnaires du ministère du Renseignement de l’Iran plus (la sinistre Vevak Ndr)

Ces dernières semaines, les agents du ministère des Renseignements et de la Vevak ont intensifié leurs attaques sur les familles de Mansour Osanloo. Selon les rapports transmis par le collectif des militants des droits de l’homme et de la démocratie en Iran, Zoya Samadi, la belle-fille de Mansour Osanloo a été contactée à plusieurs reprises par téléphone par ces agents et a reçu des menaces de mort. Sur lune de ceux-ci ils lui ont dit : « Vous avez une expérience de première main la dernière fois que nous vous avons vue de prés. Cette fois, vous pouvez être sûre qu’on ne vous laissera pas survivre « , se référant à son enlèvement suivi de torture qu’ils avaient commis a l’encontre de Zoya Samadi aux débuts de l’été

Ces pressions semblent dues à l’action d’autres militants syndicalistes qui sont dans le collimateur de la Vevak sont visés bien sur des syndicalistes du syndicats Vahed, ceux de l’industrie sucrière de Haft Tapeh, des industries automobiles et de la métallurgie, du pétrole et des mines

Strike at Kian Tires

http://iranlaborreport.com/?p=1336

http://www.workers-iran.org/

http://www.labourstart.org/cgi-bin/newsquery1.pl?search…r=100

Quelques temps avant, les Militants du collectif et de l’agence des presse des droits de l’homme en Iran (Hrana) avaient signalé que les agents du ministère du Renseignement s’était présenté à la porte du domicile de Zoya Samadi soi-disant pour lui présenter une convocation au tribunal« révolutionnaire » de Téheran.Comme Zoya et son mari n’étaient pas chez eux ce jour la , les Agents de la Vevak se sont tournés contre les voisins et les amis de la famille multipliant les insultes et les menaces dans leur immeubles puis dans toutes les rue de leur quartier.

Quelques jours après , Zoya et Parvaneh, la femme de Mansour Osanloo, ont de nouveau étés convoquées par le tribunal. Le but est d’intimider et de faire pression sur Mansour Osanloo lui-même pour qu’il ne disent plus rien depuis l’intérieur de la prison ou il est encore détenu

Par ailleurs, selon d’autres rapports du collectif de défense des droits de l’homme et de la démocratie en Iran, le 11 Octobre a 09h00 heure locale de Téhéran, des agents du Ministère des renseignements ont fait une nouvelles descente au domicile de Gholamreza Gholamhosseini, un militant syndical du syndicat Vahed. Comme les agents n’ont pas étés en mesure de localiser M. Ghlamhosseini qui n’était pas chez lui, ils ont embarqués son fils de 15 ans, Amir, et l’ont maintenu en captivité jusqu’à 20 heure (heure loclal)il a finalement été libéré après que plusieurs membres de la famille se soient précipités à la station de police du quartier.

Amir a été soumis à un interrogatoire qui a duré plusieurs heures. Plus tôt, la femme de Gholamreza Gholamhosseini avait déclaré que les agents de la Vevak lui avaient dit que la libération d’Amir se ferait sous certaines conditions, pour elle les agents des forces répressives ont fait pression sur son fils l’obtention d’informations sur le lieu de résidence de son mari. Suite a la fouille minutieuse de la maison les agents de la Vevak ont également pris de nombreux effets personnels de Gholamhosseini

Inutile de dire que les agents de la Vevak n’ont produit aucun mandat judiciaire qu’ils ont étés extrêmement, insultants grossiers et violents. L’opération a été menée par un « chef interrogateur » connu sous le nom de Mohebi. Il se trouve qu’il est connu dans tout Téhéran pour être un tortionnaire de premier plan du ministère du Renseignement et qu’il est connu aussi comme un interrogateur de la salle gardiens de la révolution de la tristement célèbre prison de Gohardacht.

Gholamreza Gholamhosseini est l’un des militants de bus Vahed travailleurs du syndicat qui a été arrêté lors de la grève 2005. Il a été ensuite été arrêté et détenu pendant plusieurs semaines. Il a ensuite été libéré et renvoyé et licencié de son travail à la compagnie de bus Vahed pendant plus de quatre ans. Il avait a finalement été autorisé à retourner exercer son travail il ya 8 mois suite à une décision de justice, pour être de licencié il y a trois mois.

Gholamreza Gholamhosseini est actuellement en fuite par les agents de la Vevak qui agissent pour le ministère du Renseignement. Il est recherché pour avoir tenté d’organiser une grève à la compagnie de bus Vahed.

Nous savons qu’il risque de longues périodes de torture et d’interrogatoire et qui l’attendent s’il est a nouveau capturé. Le mois dernier

On ne peut que s’inquiéter du sort d’autres militants syndicalistes iranien quand on connait les intentions a leur sujet du ministère des Renseignements et du ministère de l’intérieur iranien surtout quand on sait que Heydar Moslehi, le ministre du Renseignement, a déclaré dans une conférence de presse récente que « quiconque est engagé dans des actes économiques de sabotage » (ce qui signifie l’organisation de grèves) « seront sévèrement sanctionnés »

L’Organisation internationale du Travail (l’OIT) qui s’est déjà fourvoyée en acceptant en juin dernier a Genève la présence de représentants et de délégations de la dictature de Khamenei et Ahmadinejad devraient prendre les mots et les menaces de mort publique de Heydar Moslehi contre les travailleurs iraniens très au sérieux . Entre autre en n’acceptant plus la présence de délégations de la « république islamique » d’Iran en son sein l’année 2011 prochaine

Nous devons nous préparer à exercer une pression maximale sur le régime pour que cessent les pressions contre Gholamreza Gholamhosseini et contre les militants syndicaux des syndicats libres d’Iran contre d’autres représailles vengeresses et meurtrières à leurs égards

LIBERTE POUR NOS CAMARADES SYNDICALISTES IRANIENS

Nos camarades Syndicalistes iraniens encouragent bien sur tous leur camarade syndicalistes de France et du monde a se joindre a leurs luttes, a faire et a organiser des campagnes de solidarité internationale, et a organiser des rassemblements et des protestations contre la présence de délégations du régime iranien au sein de l’OIT

collectif solidarité iran paris

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