Dès le début, nous nous sommes divisé-es en deux groupes (établis la veille) et avons monté des barricades bloquant ainsi totalement les camions citernes. Jusqu’au milieu de la matinée, nous n’avons pas été inquiétés par les flics et avons pu observer, malgré la pluie battante, la file de camions s’allonger au bord de la voie express. Croyant être expulsé-es à 9 h, nous avons mis le feu à nos barricades. A 10h30, les flics, voyant le feu s’éteindre, ont chargé et expuslé un des deux rond-points. Ils ont repoussé les manifestants vers le centre ville; ceux-ci sont venus prêter main forte à l’autre rond-points, s’octroyant au passage un petit voyage en bus gratuit avec l’appui du chauffeur. Après une tentative de négociations, les flics nous ont expulsé sans sommations vers midi. Bien qu’ils aient lancé quelques lacrymos, l’expuslion s’est déroulée en musique et dans la bonne humeur. A notre départ, la centaine de camions venus de bretagne, du grand ouest et de région parisienne entrait seulement dans le dépôt.
Nous nous rassemblé-es pour une AG à la salle de la maison de syndicats et avons acté:
La constitution du assemblée interlutte
La reconduite du blocage jeudi et vendredi dès 5 h.
L’appel à rejoindre la manifestation et a constituer un cortège de bloqueurs.
L’appel à un barbecue après la manif en soutien aux grevistes à la salle de la maison des syndicats.