Depuis plus d’une semaine les bateaux bloqués à Marseille par la grève des travailleurs du port sont détournés sur Sète où ils débarquent leur marchandise. C’est la méthode que le conseil Régional applique pour le prétendu « développement » du port de Sète. Hier, au nom de la création d’emploi il n’a pas hésité à accueillir l’entreprise d’état israélienne Agrexco/Carmel qui fraude les douanes et viole le droit en Palestine. Aujourd’hui le Conseil Régional n’hésite pas à briser la grève des travailleurs du port de Marseille pour montrer aux entreprises que la « paix sociale » règne Sète.

Depuis cette nuit, le bateau « Bio top » de l’entreprise Agrexco est à quai, il va décharger ses fruits et légumes qui proviennent en partie de l’exploitation illégale des terres palestiniennes par les colons israéliens.

Il y a trois semaines, 8 organisations (Confédération Paysanne, Union Juive Française pour la Paix, CIMADE, CCIPPP, AURDIP, ISM, Collectif 69 Palestine, Association des Palestiniens du L.R) ont déposé une plainte contre Agrexco concernant l’origine des produits exportés. Le 18/10 à la Chambre d’Agriculture du Gard, la Confédération Paysanne a déposé une motion pour protester contre les importations massives de fruits et légumes par Agrexco et les conséquences terribles de cette politique sur les paysans de la région.

Le Conseil Régional, GF.Group et Agrexco/Carmel, voudraient, demain, faire de Sète un port de la colonisation !

Ne les laissons pas en faire, aujourd’hui, un port « jaune », briseur de grève !

AGREXCO NI A SETE NI AILLEURS !

LA COALITION CONTRE AGREXCO/CARMEL

coalitioncontragrexco@gmail.com

Le boycott des produits israéliens est-il un acte criminel ?

Par Collectif (paru dans « Rue 89 »)
publié le mardi 19 octobre 2010.

http://www.rue89.com/2010/10/18/le-boycott-des-produits…71862

Arme non-violente, arme des sans-armes, utilisé jadis à l’encontre de l’Afrique du Sud, le boycott semble aujourd’hui hui remettre en cause la toute puissance de la consommation-reine, celle des marchandises ainsi que celle d’un Etat (Israël) qui a toujours profité d’une totale impunité.

Plus personne ne peut dire, à l’heure actuelle, qu’Israël respecte le droit international ou les droits humains. Pourtant, près de 80 plaintes ont été déposées contre des militants et militantes français issus de la société civile, de mouvements associatifs, de syndicats, et de partis politiques, pour avoir appelé à boycotter les produits en provenance d’Israël.

Ces plaintes font suite à la circulaire de la ministre Michèle Alliot-Marie qui a entretenu la confusion entre « produits casher » et « produits israéliens », en appelant les tribunaux à la vigilance contre des « actes de discrimination raciale » !

lire la suite : http://www.protection-palestine.org/spip.php?article9519