Universités: La grève illimitée jusqu’au retrait a commencé

Les journées de lundi et mardi ont été déterminantes pour l’entrée véritable des étudiants et étudiantes dans la lutte interprofessionnelle et intergénérationnelle contre ce projet de loi. Les Assemblées Générales ont considérablement grossi, réunissant des centaines voire des milliers d’étudiant-e-s à chaque fois et, dans plusieurs endroits, votant la grève. C’est le cas à Rennes II, Paris1-Tolbiac, Toulouse Mirail mais aussi à Poitiers, Pau ou Montpellier.

Casseurs fantasmés ou jeunesse révoltée?

Pendant ce temps, devant l’échec de sa propagande à destination des jeunes mobilisé-e-s, le gouvernement suppléé par les médias agite le chiffon rouge des casseurs et des débordements. Pourtant, en positionnant des CRS en armes devant des lycées en grève, sans tenir compte des relations conflictuelles au quotidien entre une population sous occupation et des forces de l’ordre arrogantes et provocatrices, ou en lâchant sa police contre les piquets de grève devant les lycées comme les raffineries, le gouvernement créer les conditions de la tension tout en communiquant autour pour tenter de briser le mouvement à l’abri des regards. Car il est plus facile d’annoncer avoir arrêté 1000 « casseurs » que 1000 lycéen-ne-s en lutte.

Rejoindre les Universités grévistes dans l’action

Plutôt que de tomber dans le panneau, il faut maintenant rejoindre la vingtaine d’universités en grève. Alors que les vacances arrivent dans les lycées, il est maintenant important que les universités soient dans la bataille. C’est un appui pour les autres secteurs et cela donne des sueurs froides à un gouvernement qui ne peut que constater que
partout le pays se paralyse petit à petit tandis que lycéenne-s, étudiant-e-s et salarié-e-s de différents secteurs convergent en manifestation, en Assemblée Générale ou sur les piquets de grève.

Toutes et tous en greve jusqu’au retrait !