La coopération sans frontières, sous la bannière nommée ethno-pluralité, « une Europe de patriotes » (NPD), se préoccupe d’une structure nazie renforcée dans les partis et les corps de camarades. La recherche des partis de droite à essayer de gagner des sièges au Parlement Européen, montre le réel danger des connections et des collaborations des partis tels que le Front National en France, la Fiamma Tricolore en Italie et le Partidul Romania Mare en Roumanie.

By any beat necessary !

De « Blood and Honour » en passant par la structure légale de « Honour and Pride », jusqu’à la mondialement connue « Hammerskin Nation », organisant des concerts de rock de droite, qui, avant tout, souhaitent mobiliser et politiser pour la « résistance blanche ». Concerts qui par exemple sont organisés en Allemagne, République Tchèque, Pologne ou Belgique offrent des espaces expérimentaux aux militant(e)s néonazi(e)s. De ce fait, se propage le concept politique nazi des « Nationalistes Autonomes ». En République Tchèque, le cadre néonazi local, perfectionne l’infiltration des centres de cultures de jeunesse alternatives avec de la propagande raciste et nationaliste. L’offre serait une alternative de droite pour tous les modes de vie : reggae/ska, électro, hip-hop ou le classique RAC (rock against communism). Dans le cadre des événements européens, comme annuellement le « Fête du peuple » (Thüringen), la marche mémoriale à Dresde le 13 février ou le « Day of Honour » (Budapest), manifeste une scène nazie renforcée, extrêmement mobile et militante.

Les participations néo-nazies allemandes au pogrom anti-tsiganes dans la ville de Litvinov en République Tchèque en novembre 2008 démontrent la mise en pratique de la « solidarité nationale ». Ailleurs en Europe, les nazis se solidarisent avec le meurtre de Carlos Palomino (16 ans), lequel le 11 novembre 2007 a été poignardé à Madrid par des militaires membres de droite, au nom d’une « Europe blanche »

Cette croissance de meurtres contre les opposants politiques ou contre des individus venant d’autres communautés ethniques parle d’elle-même. La violence systématique contre les antifascistes, les migrant(e)s et opposants religieux atteignent chaque année un nouveau record. Rien qu’en Russie, un minimum de 71 personnes ont été tuées par les néo-nazis en 2009. [1]

Dans de nombreux pays de l’est européen s’organise une droite radicale, qui ne fait plus partie des groupes marginaux, mais qui est bel et bien devenue une conscience enracinée et possède une mainmise politique. L a « Garde Hongroise », qui agit à échelle nationale au nom de la défense citoyenne du parti national-socialiste Jobbik (l’Alliance des Jeunes de Droite-Mouvement pour une meilleure Hongrie), doit lutter contre la « criminalité tsigane ». Les milices armées nationalistes vont régulièrement s’entraîner et se préparer en Ukraine et en Russie en vue de combats et commettent des attentats contre les migrant(e)s du Caucase. Le pouvoir de l’Etat s’attaque à la parade Gay-Pride comme par exemple à Varsovie, Budapest ou Moscou. Les crises permanentes du capitalisme, comme toujours en ces temps d’angoisse de déclassement social, suscitent une crise d’identité. La droite radicale se fortifie en se consacrant aux questions sociales. Ils invoquent la menace de pauvreté, sujet concernant la majorité de la population, avec leurs simples échantillons d’explications et sèment leurs solutions nationalistes sur les bases de sols fertiles. Tant que ces situations de crises permanentes ne seront pas éliminées, les Gris n’auront aucun obstacle. Un mouvement antifasciste plus fort à le devoir et la responsabilité d’éradiquer à la racine le problème.

Action-Reaction !

Nous, en tant que lien radical et antifasciste, nous ne voyons pas cette évolution de manière passive. Echanges, mise en réseau d’information et coopération locale, régionale, et à travers toutes les frontières.

Un mouvement antifasciste se doit de surmonter les barrières de la langue et des pays. C’est pourquoi du 12 au 14 novembre se tiendra une conférence internationale antifasciste à Berlin où seront discutés les problèmes et les solutions adéquates. Le week-end suivant, dans le cadre du festival « Siempre Antifascista 2010 », nous fêterons et célébrerons ensemble la mise en pratique du réseau antifasciste. Au cours de la journée se déroulera une manifestation dédiée à Silvio Meier. Un mouvement de jeunesse a besoin d’un après-midi enflammé en souvenir de Silvio Meier, en combat contre les structures nazies. Dans la soirée : festival international antifasciste.

Venez à Berlin rencontrer des gens afin de renforcer le mouvement antifasciste partout. Le 11 novembre 2010 sera le jour de la commémoration. En mémoire aux victimes de la violence de groupes d’extrême-droite. Aucune personne n’est oubliée.

Combattre les néo-nazis-dans le monde entier !

Siempre Antifascista !

Infos : Siempre Antifascista a besoin de vous tous. Menez des actions contre des structures de droite, en mémoire aux victimes. Déjà l’année dernière, il y a eu des actions de Madrid aux villes ukrainiennes. Combattre les structures néo-nazies, aussi bien dans les villages que dans les villes ou régions. Partout. Soyez créatifs ! Autocollants, posters, flyers, chablons et manifestez ! Aucune victime n’est oubliée, aucun bourreau pardonné. Se rappeler, se battre, et toujours avoir en tête : légal ou illégal, rien à foutre ! [1] Institut Sova à Moscou,

http://sova-center.ru/194F418