Le 18 septembre il y aura partout dans le monde et sur place en Iran des mobilisations pour commémorer les massacres des années 80 ou le régime de la dictature firent exécuter de manière barbare plus de 30 000 prisonniers politiques

Iran derniers reports sur la répression 31 aout -1 er septembre d’autres arriveront par la suite

Action urgente : Jafar Kazemi, est innocent il est confronté à une exécution imminente son seul « crime » avoir été arrêté lors des manifestations qui ont suivi les élections de juin 2009 en Iran

30 août 2010 Jafar Kazemi fait partie d’une liste de plus d’une dizaine de manifestants condamnés comme « mohareb » ou « ennemi de dieu » par les juges de la dictature

le cas de Jafar Kazemi nous a été transmis par de nombreux blogs et sites de défense des droits humains iranien sur le risque imminent dans les semaines a venir de son exécution

Nos camarades iranien-nes nous demandent d’écrire a l’onu pour forcer la République islamique d’Iran à se conformer au droit international

contacts et modèles de lettre pour écrire aux services de l’Onu

sg@un.org,

npillay@ohchr.org,

InfoDesk@ohchr.org,

inquiries@un.org,

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Cher M. Ban Ki-Moon,

Madame Pillay,

Je vous écris pour vous en ce qui concerne le cas de Jafar Kazemi, un prisonnier politique iranien condamné à mort pour sa participation à des protestations à la suite des élections de 12 Juin 2009 qui ont suivies les élections

M. Kazemi a été arrêté lors des protestations de la Journée d’Al Qods les 18 et 19 Septembre 2009. Il a été jugé le 28 septembre 2009 par la Direction générale tribunal révolutionnaire islamique et condamné à mort pour acte de « Mohareb » ou « inimitié contre Dieu ». Depuis il peut être exécuté à tout moment. Son avocat a eu un accès limité a son dossier Bien que son avocat ai déposé un recours auprès de la magistrature, la peine a été confirmée et finalisée le 28 avril 2010 et envoyé dans les couloirs de la mort le 29 juillet 2008 . M. Kazemi a été accusé et reconnu coupable de « propagande » contre le gouvernement iranien » il a été durement interrogé , passé a tabac et ses juges ont exercés des pressions contre lui avec l’aide des gardiens de sa prison, pour l’obliger a faire des aveux télévisés, ce qu’il a refusé de faire son épouse de Zahra Kazemi dans une lettre qu’elle a envoyée a également témoigné qu’il avait été victime de traitement inhumains en prison

La condamnation a mort de Jafar Kazemi est probablement une des conséquences directes de deux choses : sa participation aux manifestations de protestations d’AL Qods du 18 Septembre, et les déclaration du régime sur l’affiliation de son fils avec l’OMPI, également connu sous le nom MEK ou MKO. Jafar Kazemi ne devrait pas être tenu pour responsable de l’affiliation de son fils, a un groupe politique et a ses opinions politiques

Compte tenu de ce qui précède nos camarades iranien-nes nous demandent de nous mobiliser et d’utiliser tous les moyens en votre pouvoir pour obtenir les informations suivantes pour Jafar Kazemi :

– Si une exécution imminente est prévue dans les jours a venir écrivons aux autorités iraniennes pour que celle-ci soit immédiatement anullée

– Nous demandons l’annulation de ce procès au motif que Jafar Kazemi a été durement interrogé et torturé ;

– Nous demandons aux autorités iraniennes que Jafar ait le droit un nouveau procès si des accusations contre lui demeurent qu’il ait accès à un avocat, a une audience publique par un tribunal impartial et qu’on lui accorde une protection contre la torture comme prévu dans le PIDCP (Pacte international relatif aux droits civil et Politiques) et ceux de la DUDH (Déclaration universelle des droits de l’homme)

– Nous demandons vu les irrégularités de son premiers procès sa libération immédiate .

Nous vous demandons également de :

– Demander instamment aux autorités iraniennes d’abroger toutes les condamnations à mort en Iran, y compris toute celles qui ont eues lieues dans le cadre des manifestations post-électorales du 12 juin 2009

– de Rappeler aux autorités iraniennes que le PIDCP, auquel l’Iran fait partie, prévoit que la peine de mort ne peut être pratiquée même pour « les crimes les plus graves » par n’importe quel états

Cordialement,

Signez votre nom

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La répression contre les militant syndicalistes iranien – suite

Le 23 août, un certain nombre de prisonniers politiques emprisonnés dans la prison de Karaj, Shahr Rejai ( dans la banlieue de la ville de Karaj) ont publiés le texte d’une lettre au président Lula da Silva du Brésil. La lettre a été écrite en persan et anglais et diffusée sur de nombreux sites et par de nombreux collectifs de défense des droits de l’homme iraniens

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Lettres des militants syndicalistes iraniens au président de la république du Brésil . Lula da Silva

A l’aimable attention de Son Excellence M. Lula da Silva, président de la république du Brésil

Nous les signataires ici présents sommes des militants syndicaliste et des membres des syndicats du travail libres de l’Iran, nous sommes prison en raison de nos mobilisations et de nos activités de défense des droits des travailleurs nous sommes en prison parce que nous demandions des meilleures conditions de travail pour les travailleurs de notre pays

Mr . Lula da Silva Nous sommes conscients et fiers de vos activités passées et de la lutte pour l’amélioration des droits des masses populaires au Brésil, en particulier pour la promotion des droits des travailleurs que vous avez faites chez vous ,nous connaissons vos activités en tant que porte parole responsables du syndicat brésilien de la chaussure, que vous avez fait, en coordination avec d’autres fédérations de travailleurs brésiliens, nous connaissons votre appui a la déclaration universelle des droits de l’homme et aux accords de droit internationaux sur des droits des travailleurs, tout ce que vous avez fait est connu du mouvement social et syndical libre en Iran

Nous avons récemment appris Mr Lula da Silva que vous aviez fait des demandes pour sauver Sakineh une mère iranienne qui est actuellement dans le couloir de la mort. Ce geste a touché des millions d’hommes et de femmes iraniennes, et encore une fois a fait que nous syndicalistes iraniens sommes très fiers de vous.

Nous savons aussi que vous avez de bonne relations avec le gouvernement iranien , vous pensons que vous êtes capable et apte à exercer une pression sur les autorités iraniennes pour que l’Iran accepte la demande d’asile que votre gouvernement a fait pour receuillir Sakineh Mohammadi Ashtiani,

D’autre part, de nombreux autres prisonniers iraniens sont des militants syndicaux innocents, sont des membres des syndicats libres ,ils sont incarcérés dans les prisons iraniennes. Leur seul crime est leur volonté de renforcer le mouvement syndical en Iran et d’avoir réclamés plus de justice social

Mr Lula da Silva Nous vous demandons aussi également d’user de votre influence pour demander également la libération de tout les syndicalistes et les prisonniers politiques en Iran

Nous les prisonniers politiques iraniens sommes aussi membres de l’organisation internationale du travail et d’autres organisations internationales telles que la FSM et de la CSI, il y a aussi parmi nous des militants des droits de l’homme des journalistes, s membres de la Fédération internationale des journalistes, des enseignants appartenant à l’Internationale syndicale de l’Education , et des membres de Fédération internationale des transports.

Les signataires de cette présente lettre nous vous demandons de bien vouloir donner à nos plus sincères salutations au peuple et à tous les travailleurs du Brésil nous espérons que la solidarité entre nos deux pays servira l’intérêt de la paix et la prospérité pour tous.

Vive la paix mondiale, la liberté, la justice et la démocratie

M. Osanloo, membre de l’IFT H. Tabarzadi, membre de la FID R. Bodaghi, membre de l’IEO Rafie R., membre de la FIJ E. Saharkhiz, membre de la FIJ

Militants syndicalistes et prisonniers politiques emprisonnés

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Un nouveau cas d’empoisonnement suspect ce n’est pas une première de la dictature hélas en Iran ce n’est pas la première fois que le régime use de meurtres par empoisonnement pour faire taire des témoins gênants ainsi en juillet 2009 le régime fit assassiner par empoisonnement un jeune médecin militaire iranien qui avait témoigné contre les meurtres, viols et torture commis a l’intérieur de ce que les iraniens appellent le Guantanamo Iranien c’est-à-dire le bagne de Karhizak située dans la grande banlieue de Téhéran

– Dans la région du Kurdistan iranien de nombreux prisonniers politiques ont également témoignés que des codétenus avaient perdus la vie et qu’ils avaient étés purement et simplement assassinés a la suite d’empoisonnements suspects

Un Ancien prisonnier politique hospitalisé avec un empoisonnement du sang suspect

28 août 2010

Selon l des rapports transmis par des collectifs de défense des droits humain comme l’agence Hrana , nous avons appris que le jeune Hesam Tarmesi qui avait été arrêté lors de manifestations de l’an dernier et a été libéré il ya quelques temps on l’a retrouvé depuis mais il est dans un état critique à l’hôpital en raison d’un empoisonnement du sang inconnu.

Hesam Tarmesi avait été arrêté par des agents du ministère du Renseignement de la Vevak et des basidj’is en civils et condamné à un an de prison. Hesam Tarmesi a récemment publié des témoignages ou il disait qu’après avoir avoir purgé sa peine il souffrait de problèmes nerveux et de cauchemars constants.

Il ya quelques semaines en rentrant de son travail à environ 10:45 heures (heure locale ndr), il a été suivi par deux hommes à moto. Il a ensuite été attaqués par les motards dans une ruelle près de son domicile sans raison. Un de ses attaquants a tenté de le poignarder sans succès avec un couteau et l’a égratigné a trois reprises depuis Hesam Tarmesi s’est retrouvés quelques jours après avec de petites taches rouges sur sa peau puis sur tout son corps , son état de santé a fini par se détériorer très grièvement et sa famille a dû l’hospitaliser en urgence

Les médecins de l’hôpital ont constaté que sa rate, son foie avait été gravement endommagé par un produit toxique inconnu et que son visage ses mains et ses pieds avaient enflés de manière considérables

Après de nombreux tests sanguins, les médecins ont réalisé qu’il ya une espèce inconnue de poison dans son sang.

Selon ses médecins Il est probable que le poison qui s’est retrouvé dans le sang de Hesam Tarmesi est pu etre contracté lors de sa détention, mais d’autres de ses médecins ont affirmés que cela pourrait être du au fait que ses agresseurs avaient empoisonné le couteau lors de son agression Quoiqu’il en soit les médecins du jeune Hesam Tarmesi restent a ce jour incapable de déterminer le type de poisons utilisés contre ce jeune ancien prisonnier politique.

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D’autres témoignages nous sont parvenus tout aussi atroces sur la brutalité de la dictature :

Confirmation de deux nouveaux cas d’exécutions sommaires par Lapidation

Deux peines de mort par lapidation ont été confirmées hier 30 aout 2010 par la cour suprême des mollahs en Iran, comme l’a indique l’agence de presse et le collectif iranien de défense des droits Harana, citée dans le site en persan Peikiran.com. on apprenait que ces deux nouvelles victimes sont incarcérées à la prison d’Oroumieh (située dans la région de Tabriz ndr) la même prison où est détenue Sakineh Ashtiani pour qui nous nous mobilisons depuis des mois Mme Sariyeh Ebadi et M. Vali Janfechani avaient été condamné par le même tribunal et les mêmes juges du tribunal d’Oroumieh pour « adultères » et donc à la peine de mort par lapidation. Ces peines de mort barbares sont désormais confirmée. Ces deux prisonnier-es sont tous les deux incarcéré-es et enbastillé-es depuis deux ans à Oroumieh, comme pour Sakineh que les deux victimes n’ont pas pu choisir leurs avocats qui n’ont pas été autorisées une seule fois à pouvoir les défendre ni même a consulter leurs dossiers judiciaires

Cela traduit tout le mépris et toute la haine du régime de la dictature des mollahs pour toutes les manifestations et protestations de la société civile de communauté internationale qui se mobilisent en faveur de la libération Sakineh Ashtiani , aussi tout les collectifs de défenses des droits de l’homme iranien appellent a ce qu’on ce mobilise et a amplifier les protestations au niveau international pour tout-es les autres condamnations a mort par lapidations

La mêre de Neda Agha Soltan mais aussi les collectifs des mères en deuil réaffirment que le régime a assassinés leurs enfants

La mère de Neda Agha Soltan cette jeune Iranienne assassinée lors des manifestations de juin 2009, devenue une icône du mouvement d’opposition en Iran, a affirmé qu’elle n’avait aucun doute que les forces pro-gouvernementales étaient responsables de la mort de sa fille, selon des commentaires rendus publics lundi par un groupe de défense des droits de l’homme iranien en exil .

Hajar Rostami par exemple a dénoncé les autorités iraniennes pour avoir soutenu les allégations voulant que sa fille, Neda Agha Soltan, faisait partie d’un complot pour « discréditer la République islamique » et qu’elle n’était pas une victime des rafles qui ont suivi l’élection présidentielle contestée de l’année dernière.

La jeune Neda Agha Soltan avait été assassinée d’une balle en plein cœur par un milicien des basidj’is identifié du nom de Karga Javid Abbas lors d’un rassemblement de protestations le 20 juin 2009. Ses derniers instants de vie ont été captés par vidéo et mis en ligne sur l’internet.

Neda était sortie courageusement manifester et a été purement assassinée par les forces du gouvernement, a dit sa mère à l’organisme International Campaign for Human Rights in Iran, qui a des bureaux a l’étranger . Selon Mme Rostami, il n’y a pas d’autre version de l’histoire que celle-là et toutes les allégations du régime entre autres celles qui affirment que c’est le jeune médecin qui avait tenté de la sauver qui est responsable de sa mort, allégations mensongéres répétées tout cet été 2010 par Larijani un des ministres de la dictature parmi les plus brutal et réactionnaire

Mme Rostami a affirmé qu’elle ses enfants et sa famille pour le moment n’avaient pas été soumise à des pressions directes des autorités et des forces répressives depuis la mort de sa fille. Mais elle s’est plainte de la diffusion constante de certaines émissions sur la télévision d’État et de commentaires de certains responsables qui ont suggéré que la mort de Neda était soit un suicide, soit une conspiration d’opposants de « moharebehs » (ennemis de dieux) a l’étranger ébranler l’État. « Personne ne croit ces mensonges, ni le peuple iranien ni les gens à l’étranger. Ils ont tué Neda en plein jour. J’ai déposé une plainte, mais jusqu’ici, je ne suis pas allée très loin », a dit Mme Rostami, citée par l’organisme.

Elle a appelé les groupes de défense des droits de l’homme et d’autres organisations internationales à demander une enquête complète et impartiale sur le meurtre de sa fille. Personne n’a été inculpé dans ce dossier.

« Je veux que le monde m’aide à trouver le meurtrier de Neda. J’ai perdu mon enfant et ma vie a été mis sens dessus dessous. Chaque fois que je reviens de sa tombe, c’est aussi dur que quand elle venait de mourir et qu’on venait juste de l’enterrer », a dit Mme Rostami.

Rappelons que la tombe de Neda a été profanée deux fois par les miliciens des basidj’is qui a deux reprises ont souillée sa tombe et tiré des coups de feu sur sa pierre tombale, et que plusieurs fois de suite les collectifs des mères en deuil La mobilisation continue pour Sakineh

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Appel de l’union internationale des avocats pour sauver Sakineh Mohammadi Ashtiani,

L’Union Internationale des Avocats (UIA) a co-signé le 27 août 2010 l’appel des principales organisations internationales d’avocats en faveur de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à mort par lapidation en Iran.

Constatant que les droits élémentaires de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani à un procès juste et équitable ont été violés, l’UIA, aux côtés de l’Association Internationale des Jeunes Avocats (AIJA), du Conseil des Barreaux Européens (CCBE) et de la Fédération des Barreaux d’Europe (FBE), demande, dans cet appel aux autorités iraniennes, que Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani soit remise en liberté jusqu’à la tenue d’un nouveau procès respectant ses droits et conforme aux normes de l’équité et de la Justice. Les quatre organisations insistent également pour que ce nouveau procès ait lieu en présence d’observateurs internationaux et que Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani y comparaisse libre et soit défendue par les avocats de son choix : « […] L’honneur d’un pays et son aptitude à la reconnaissance internationale dépendent aussi du respect du Droit, de la Justice et de la possibilité pour chacun de ses ressortissants d’avoir un procès équitable, juste, conforme au Droit et de bénéficier d’une défense indépendante […] » C’est pourquoi, l’AIJA, le CCBE, la FBE et l’UIA en appellent donc aux autorités iraniennes pour qu’elles renoncent à toute forme d’exécution et de traitements inhumains bafouant les droits de l’Homme les plus fondamentaux. Dans ce combat, les associations signataires ont réitéré leur soutien aux avocats iraniens qui luttent pour faire respecter les droits de la femme et agissent pour que soient abolies les peines de fouet, de lapidation ou tous autres traitements inhumains

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Voici aussi les derniers rapports sur les cas de lapidations qui nous sont parvenus par différents collectifs iraniens on y apprend qu’au moins sept sentences de morts et exécutions sommaires par lapidations , ont étés faites par les autorités de la dictature, au cours de ces quatre dernière années

Voici le cas d’au moins 14 personnes qui risquent elles aussi la peine de mort par lapidation

alors que la sentence de mort par lapidation de Mme Sakineh Mohammadi Ashtiani reçoit une attention internationale croissante, Iran Human Rights a publié un court rapport sur les sentences de mort par lapidation en Iran.

Pour commenter ce rapport, Mahmood Amiry-Moghaddam, le porte-parole d’Iran Human Rights, a déclaré : « Ce rapport est basé sur des informations fiables fournies par des associations de droits de l’homme ainsi que par les autorités judiciaires iraniennes. Notre propos est de faire la lumière sur les faits concernant les cas de lapidation en Iran ».

Il a ajouté : « Contrairement à ce que les autorités iraniennes ainsi que certains médias déclarent sur les rares cas de lapidation en Iran, ce rapport démontre que le châtiment par lapidation a été pratiqué par les autorités iraniennes chaque année depuis quatre ans. Nous publions également les noms de 13 personnes, en plus de Mme Ashtiani, 10 femmes et 3 hommes qui attendent actuellement dans les prisons iraniennes d’être exécutés par lapidation ».

Amiry-Moghaddam conclut : « Nous espérons que l’attention internationale portée au dossier de Mme Ashtiani se portera également sur tous ceux qui sont condamnés à mort par lapidation et que ce mouvement continuera jusqu’à ce que ce châtiment barbare soit retiré du code pénal ».

Les informations que nous ont transmises le site Iran Human Rights soulignent que les chiffres mentionnés dans ce rapport sont probablement plus bas que la réalité car la plupart des sentences de mort par lapidation prononcées par les autorités iraniennes sont décidées en secret et à cause également du manque d’information sur la plupart des prisons iraniennes. Néanmoins, tous les cas de lapidation ces quatre dernières années ont été soit confirmés officiellement (cinq cas) ou officieusement (deux cas) par les autorités iraniennes. La liste des personnes condamnées à mort par lapidation détenues dans les prisons iraniennes est basée sur des informations réunies par des membres de la campagne « Stop Stoning Forever » qui a débuté en Iran en 2006, ou de sources fiables via des avocats et des défenseurs des droits de l’homme en Iran.

SEPT NOUVEAUX CAS DE LAPIDATION APPLIQUES PAR LES AUTORITES IRANIENNES DEPUIS MAI 2006 :

Deux cas en mai 2006 :

Mahboubeh Mohammadi, qui aurait avoué sous la pression avoir commis un adultère, lapidé à mort avec Abbas Hajzadeh en mai 2006 à Mashad

Abbas Hajizadeh, lapidé à mort en mai 2006 à Mashad Un cas en juillet 2007 :

Jafar Kiani, lapidé à mort en juillet 2007 dans le village de Aghche Qand près de Qazvin. Sa lapidation avait été reportée grâce à la pression internationale. Lapidation confirmée par les autorités iraniennes.

Trois cas en décembre 2008 :

Houshang Khodadadeh, lapidé à mort en décembre 2008 au cimetière de Mashad, avec deux autres hommes (voir ci-après) Mahmood Gh., citoyen afghan, a été lapidé avec Hoshang

Khodadadeh et un autre homme en décembre 2008. Mahmood a réussi se dégager du sol et la lapidation a été interrompue comme le prévoit le code pénal iranien.

Un autre homme non-identifié a été lapidé à mort en même temps que Houshang Khodadadeh et Mahmood Gh (Cas 4 et 5). Les autorités iraniennes ont confirmé l’information quelques semaines plus tard.

Un cas en mars 2009 :

Vali Azad, lapidé à mort en mars 2009 à Rasht. Il avait été condamné à mort par lapidation pour cause d’adultère. Sa mise à mort a été confirmée plus tard par le porte-parole des autorités judiciaires.

Voici donc la liste des codétenues de Sakineh qui attendent des executions sommaires et barbares par lapidations

Sakineh Mohammadi Ashtiani (43 ans) : Actuellement détenue à la prison de Tabriz. Déjà condamnée à recevoir 99 coups de fouets pour avoir eu une relation immorale et à 10 ans de prison pour complicité dans le meurtre de son mari. Un tribunal l’a condamnée à mort par lapidation pour adultère. Grâce à une pression internationale massive, la sentence de lapidation a été suspendue, mais elle est en danger d’être exécutée par pendaison.

Kobra Babaei : Actuellement détenue à la prison de Tabriz, mère d’une fille de 13 ans. Son mari Rahim Mohammadi a également été condamné à mort par lapidation a été pendu en 2009.

Azar Bagheri (19 ans) : Actuellement détenue à la prison de Tabriz, condamnée à mort pour adultère à l’âge de 15 ans.

Iran Eskandari (31 ans) : Actuellement détenue à la prison d’Ahvaz, mère d’un garçon de 13 ans, condamnée à cinq de prison pour complicité dans le meurtre de son mari et condamné à mort par lapidation pour adultère en 2005. La sentence a été confirmée par la Cour Suprême en 2006.

Fatemeh : Actuellement détenue dans une prison de Téhéran (probablement Evin), condamnée à une peine de rétribution pour sa participation au meurtre de son mari et condamnée à mort par lapidation pour adultère en 2005.

Maryam Ghorbanzadeh (25 ans) : Actuellement détenue à la prison de Tabriz.

Hashemi-Nasab : Actuellement détenue à la prison de Vakilabad à Mashad.

Ashraf Kalhori (41 ans) : Actuellement détenue à la prison d’Evin à Téhéran. L’application de sa sentence de mort par lapidation a été suspendue en 2006 après un arrêt pris le procureur général.

Une femme identifiée comme M. Kh. : Actuellement détenue à la prison de Vakilabad à Mashad.

Sarimeh Sajjadi (31 ans) : Actuellement détenue à la prison d’Oroumieh, mère de deux enfants, condamnée à mort par lapidation pour le même cas d’adultère que Boali Janfashani La sentence a été confirmée par la Cour Suprême en 2009.

Kheyrieh Valania (42 ans) : Actuellement détenue à la prison d’Ahvaz, condamnée à mort par lapidation en 2002. Elle a également été condamnée à une peine de prison pour complicité dans le meurtre de son mari, une accusation qu’elle a toujours niée.

Des hommes aussi doivent êtres éxecutés de la même maniére barbare par lapidation

Seyed Naghi Ahmadi : Actuellement détenu à la prison de Sari, condamné à mort par lapidation pour adultère en 2008. Boali Janfashani (33 ans) : Actuellement détenu à la prison d’Oroumieh, père d’un enfant, condamné à mort par lapidation pour la même affaire que Sarimeh Sajjadi. La sentence a été confirmée par la Cour Suprême en décembre 2009.

– Mohammad Ali Navid Khamami : Actuellement détenu à la prison de Rasht, condamné à mort par lapidation en 2008. D’autre part la fédération internationale des droits de l’homme vient de publier un nouveau rapport tout autant inquiétant sur de nouvelles éxecutions a venir et des executions secrétes qui auraient eues lieues en Iran dans l’enceinte de la prison de Vakil Abad, à Mashad

http://www.fidh.org/IRAN-Lapidation-dans-un-contexte-de…isons

D’autres informations en anglais sur la répression et les menaces d’éxecutions de prisoniers politiques sur le site de la CFPPI

http://www.iranpoliticalprisoners.com/

Vous pouvez également consulter la brochure en francais de la CFPPI

http://www.iranpoliticalprisoners.com/pdf/CFPPIBruchure…h.pdf

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Ebrahim Hamidi, 18 ans, attend d’être exécuté à cause de fausses accusations de sodomie. Son défenseur a dû fuir le pays.

Ce jeune Iranien, raconte le journal britannique « The Observer », a été arrêté en 2008 dans la banlieue de Tabriz, à l’ouest du pays. A la suite d’une rixe entre deux familles, le garçon a été accusé d’avoir tenté de violer un des membres du clan rival. En fait, le seul élément concret à charge est le fait que le pantalon du plaignant avait glissé « d’environ 20cm sous la taille » pendant la bagarre, rapporte le site Gay Middle East.

Hamidi aurait alors avoué son « crime » sous la torture, avant de se rétracter, tout comme son accusateur. Mais les juges sont restés sourds à ces revirements. La condamnation à mort a été maintenue sur la seule « intime conviction » du juge de la province d’Azerbaïdjan oriental, comme le permet la loi iranienne, ceci en dépit de deux avis de la Cour suprême.

L’affaire fait penser au cauchemar que vit actuellement Sakineh Ashtiani, une mère de famille de 43 ans qui a été condamnée à mort par lapidation sur de fausses dénonciations pour adultère et complicité de meurtre. De fait, Hamidi et Ashitani ont le même avocat : Mohammed Mostafei. Or ce dernier est arrivé ce weekend en Norvège, où il a obtenu le statut de réfugié, après avoir fui en Turquie. L’avocat, qui s’était spécialisé dans la défense des femmes et des jeunes, craignait pour sa vie et était visé par un mandat d’arrêt. Le mois dernier, sa femme a été arrêtée, et détenue dans une prison de Téhéran pendant près de deux semaines.

Manifestement, les autorités de la République islamique ont fort peu apprécié l’écho et la mobilisation internationale qu’avait engendré la condamnation de Sakineh Ashtiani. Celle-ci n’est pas fixée sur son sort. Sa lapidation a toutefois été « suspendue temporairement », après l’intervention du président brésilien Lula Da Silva auprès de son homologue Mahmoud Ahmadinedjad. Reste à savoir si Hamidi pourra bénéficier d’une telle intervention de la part des rares alliés du régime iranien au sein du camp occidental.

Campagne sauvons Ebrahim Hamidi jeune homosexuel iranien condamné a mort du fait de ses orientation sexuelles

Iran : nouvelle condamnation à la peine de mort pour « acte de sodomie »

D’habitude, les Iraniens condamnés à mort pour sodomie n’ont pas de nom. Depuis la révolution islamique de 1979, ils finissent simplement par centaines au bout d’une corde, dans l’anonymat. Plusieurs raisons à cela : d’abord la honte des familles, qui refusent de révéler l’identité des « délinquants sexuels » condamnés. Mais la prudence du système judiciaire iranien aussi, échaudé depuis la mise à mort de mineurs, en juillet 2005, une peine qui a réveillé les organisations internationales de défense des droits de l’homme.

D’habitude, les gays exécutés en Iran périssent donc à l’abri des regards. Mais là, c’est différent. Ebrahim Hamidi a une identité. Sa famille est riche et ne rougit pas de défendre ouvertement un fils dans le couloir de la mort. Elle a par ailleurs les moyens, ce qui est rare, de se payer un avocat. Maître Mohammad Mustafahé veut prouver que les nombreuses dénonciations de viols entre hommes en Iran cachent, en fait, des règlements de compte entre clans décidés à laver leur honneur par le sang après la découverte de l’homosexualité d’un fils, qu’elles forcent à dénoncer son « violeur ».

L’avocat a rédigé, dimanche 4 juillet, un communiqué de presse dans lequel il annonce la sentence proclamée à l’encontre de son client par le tribunal régional de Tabriz, dans l’Azerbaïdjan iranien.

Des irrégularités qui auraient dû invalider la procédure

Selon la défense, la cour n’a pas pu prouver « l’acte [ ] illicite » entre les deux hommes, pourtant au cœur d’un procès désormais devenu banal en République islamique. La cour suprême, saisie à deux reprises, a relevé de nombreuses irrégularité dans l’enquête, des erreurs qui auraient dû invalider la procédure. La condamnation, comme c’est désormais systématiquement le cas dans ce genre d’affaires, se base sur les seuls aveux de l’accusé. Des mots arrachés, selon maître Mustafahé, sous la torture.

L’association en exil de défense des homosexuels iraniens Irqo, seule ONG reconnue venant en aide aux minorités sexuelles persophones, souhaite faire d’Ebrahim Hamidi un symbole. Saghi Ghahraman, depuis Toronto, où est basée l’Irqo, explique :

« A ce jour, il est le seul condamné à mort pour sodomie à avoir les moyens de se payer un avocat et à pouvoir compter sur le soutien actif de ses parents. »

Ceux-ci doivent bien se demander ce que l’on reproche à leur fils, puisqu’en Iran, selon le Président Mahmoud Ahmadinejad il n’y aurait pas d’homosexuels en iran

Pour plus d’information vous pouvez contacter les sites et contacts suvants :

Iranian Queer Organization – IRQO

http://www.irqo.org

http://www.blog.irqo.org

http://www.pglo.irqo.org

board@irqo.org

+416 407 5451

Notes :

Mohamamd Mostafaei l’avocat qui était impliqué dans le dossier de défense de Ebrahim et Sakineh n’est plus en Iran depuis aout 2010. Sa femme et son beau-frère ont été pris en otage par la R. I d’Iran. Ils sont arrêtés et emprisonnés puis libérés.