Il a grandi au Liban à une époque où les luttes de libération des peuples s’intensifiaient au Moyen-Orient en relation avec la lutte du peuple palestinien.

Combattant révolutionnaire pro-palestinien, il s’engage dès la fin des années soixante dans la résistance palestinienne et libanaise contre la colonisation et l’occupation sionistes.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il est condamné à la réclusion à perpétuité pour complicité dans l’exécution d’un responsable des services secrets israéliens et d’un attaché militaire états-unien.

En 2009, Georges Abdallah s’est vu confirmer en appel le rejet d’une septième demande de libération conditionnelle. Et début 2010, la justice continue à s’acharner en le poursuivant pour refus de prélèvement d’ADN.

Georges Ibrahim Abdallah, fidèle à ses engagements, n’a jamais rien renié de son combat solidaire avec les peuples en lutte contre l’impérialisme et le sionisme, et pour la libération totale de la Palestine.

Et c’est pour cela que la justice française, aux ordres d’un gouvernement soucieux de préserver les intérêts impérialistes français au Moyen-Orient, le maintient en prison depuis 26 ans.

Sa peine de sûreté étant accomplie, il est libérable depuis 1999 !

Une campagne internationale

Une campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah a été lancée le 29 avril 2010 à Beyrouth par une conférence rassemblant plus de 200 personnalités représentant des forces politiques libanaises proches de la résistance et en présence de militants et de personnalités françaises.

Ont été lus à cette occasion des messages de soutien de Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah, et de Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP, tous deux emprisonnés par l’État d’Israël.

Une déclaration a été proclamée à l’issue de cette conférence, dans laquelle les participants ont dénoncé le caractère arbitraire du maintien en détention de Georges Abdallah, soulignant une décision essentiellement politique de l’État français. Ils ont également dénoncé la négligence intentionnelle des gouvernements libanais successifs qui, sous la pression de la France, ont refusé de s’intéresser au sort de Georges Abdallah. Ils ont appelé toutes les organisations politiques, syndicales et associatives à prendre part à cette campagne.Un rassemblement s’est tenu le lendemain devant l’ambassade de France à Beyrouth.

Dans le cadre de cette campagne, le 2 juillet 2010, des rassemblements ont eu lieu devant le ministère de la Justice à Paris et à Beyrouth.

Prochaines initiatives :

10, 11 et 12 septembre 2010 : point de rencontre au Village du Monde, Fête de l’Humanité, La Courneuve.

24 septembre 2010 : réunion-débat : « Les 40 ans de Septembre Noir », librairie « Envie de Lire », 16 rue Gabriel Péri, 94200 Ivry sur Seine.

Samedi 23 octobre 2010 : rassemblement devant la prison de Lannemezan (Pyrénées atlantiques) pour manifester notre solidarité avec Georges Abdallah qui entrera le 24 octobre 2010 dans sa 27e année de détention.

Georges Ibrahim Abdallah doit être libéré sans conditions. Cette campagne doit s’élargir à toutes les organisations, les syndicats et les associations politiques et culturelles pour lesquels la mobilisation solidaire est une arme indispensable dans les luttes des peuples palestinien et libanais.

Premiers signataires :

AFPS Nord Pas de Calais, AGEN, Association des Amis du Manifeste (17), Commission pour un Secours Rouge International (Bruxelles-Zurich), Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA),, Enfants de Palestine, Fédération Syndicale Etudiante (FSE), International Solidarity Movement (France), Libérez-les, MSRPP, NPA, OCML-VP, Secours Rouge/APAC (Belgique)…

Pour les orgas qui souhaitent signer l’appel et participer aux initiatives : liberonsgeorges@no-log.or