Autre « hasard » troublant de ce soudain revirement de Ahmadinejad qui n’est que l’homme de l’ombre de Khamenei qui avait déclaré lors d’une interview donnée a Laurence Ferrari de Tf1 avoir « puni justement les fauteur de troubles et les manifestant incontrôlés » celui ci beaucoup moins agressif que par le passé a déclaré cette semaine sur les ondes de l’Irna et de l’Irib vouloir reprendre des discussions « posées et plus sereines » sur la reprise de négociations sur le nucléaire mais également de nouvelles discussions sur des partenariats économiques et des signatures de contrats de plusieurs millions de dollars et d’euros avec l’occident après les vacances d’été on sait déjà qu’il a tout le soutien par exemple de Christophe de Margerie le Pdg francais de Total qui se dis opposé a des sanctions contre l’Iran, on sait aussi que les menaces de sanctions d’un Obama contre les atteintes aux droits de l’homme en Iran n’ont jamais loin de la empéchés les barons du Cac 40 et ceux des bourses de Wall Street et de Londres de faire des « affaires » avec le régime des mollahs

Pour rappel Christophe de Margerie fait partie en effet du groupe francais de l’association des « amitiés franco iranienne » dont on retrouve parmi les membres, des Pdg du secteur automobile francais,, le chercheur et economiste Thierry Coville le géographe Bernard Hourcade le député français Didier Julia, l’universitaire Gilles Kepel, Renaud Girard et George Malbrunot deux journalistes du figaro, François Nicoullaud ex ambassadeur de France a téhéran, la sénatrice Nathalie Goulet, la chercheuse Faribah Adelkhah. Dominique de Villepin, Roland Dumas tout un aréopage de courtisans de l’ambassade d’Iran a paris qui n’a jamais condamné les exécutions et les atrocités commises par le régime iraniens

Cette semaine, un tribunal militaire iranien a reconnu coupable et condamné à mort deux fonctionnaires qui avaient été accusés d’avoir torturé et tué dans le centre de Kahrizak trois manifestants dans la foulée de l’élection présidentielle contestée de l’année dernière.

Ce n’est même pas ce que les collectifs des mères en deuil réclamaient depuis des mois dans leurs rassemblement puisqu’elles sont elles mêmes farouchement opposées a la peine de mort, les collectifs des mères en deuil réclamaient que soient jugés pour leur crimes les véritables donneurs d’ordre c’est-à-dire les deux chef principaux de la police iranienne Ahmadi Moghadam et Ahmad Reza Radan qui a l’époque était le directeur de Kahrizak le Guantanamo Iranien

Dans la même foulée on apprenait également que des Bassidj’is responsables du massacre du campus de téheran du 15 juin 2009 qui fit selon le régime que 5 morts (les véritables chiffres ne sont pas encore connus a ce jour beaucoup de familles terrorisées n’osent pas parler ou subissent des pressions de la Vevak les Rg iraniens) avaient également étés arrêtés et condamnés Le régime et la dictature des criminels fascistes Ahmadinejad et Khamenei n’en est donc plus a une manœuvre cynique de plus pour assoir sa terreur

On se souvient que Khamenei en personne avait demandé la fermeture du bagne de Kahrizak fin juillet 2009 pour raisons « humanitaires » en fait de raison « humanitaire » le régime fit surtout en fait fermer ce bagne parce que les condititions d’hygiène et de détentions y étaient tellement déplorables qu’une épidémie de méningite avait atteint sans distinctions les détenus comme les matons et les bassidj’s qui officiaient leurs tortures dans cette prison L’autre raison de cette fermeture « humanitaire » c’est que parmi les victimes d’assassinats de Kahrizak se trouvait Mohsen Ruhollamini le fils d’un mollah ultraconservateur qui fut arrêté lors d’une manifestation post électorale , son corps avait été rendu plusieurs semaine après a sa famille avec de nombreuses fractures des traces de tortures et la mâchoire brisée

Ces condamnations de certain matons de Kahrizak et de Bassidj’is responsables du massacre du campus de Téhéran le 15 juin 2009 sont surtout une manière pour le régime de se débarrasser de témoins gênants qui pourraient parler et faire des révélations sur les exactions commises dans ce que les iraniens appelle le Guantanamo Iranien,, mais surtout une maniére de dédouaner les donneurs d’ordre , en effet ne seront jamais jugés ceux-ci ,pas question pour la dictature fasciste des mollahs de voir trainer devant les tribunaux les veritables donneurs d’ordre de cette boucherie de Kharizak, ces donneurs d’ordre que sont Ahmadinejad le Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique paramilitaire du Régime, le Général Mohammad Ali Jafari, le chef numéro de la Police , le Général Ahmadi-Moghaddam, et surtout pas le sanguinaire chef numéro deux de la police iranienne le boucher Ahmad Reza Radan l’un de ceux qui a le plus de sang sur les mains

Un Général Ahmadi-Moghaddam beaucoup moins arrogant que par le passé qui a avoué lui-même la semaine derniére sur les ondes de l’Irna, de l’Irib et de Al Manar qu’il avait constaté qu’un nombre inquiétant de « défections » maniére de ne pas dire et pas parler de Désertions massives au sein des Pasdarans et des milices Bassidj’is rappellons que les fameuses vidéos du massacre du campus de Téhéran du 15 juin 2009 ont étés sorties clandestinement par un milicien Bassidj’i déserteur

http://www.youtube.com/watch?v=InpTVpdtERo

http://www.youtube.com/watch?v=FyPEIP8iKAo

Ce déserteur des Bassidj’is qui a fui le pays dit avoir sorti ces bandes vidéos qu’il a lui-même tourné le jour de l’attaque du campus de Téhéran parce qu’il avait été horrifié des comportements barbares de ses collègues, sa tête a depuis été mise a prix par la Vevak (les Rg iraniens) qui se sont jurés de l’éliminer partout ou il se trouverait

Pour le Cas de Reza Radan, rappelons que c’est Ahmadinejad et Khamenei en personne qui pour remercier le criminel Ahmad Reza Radan,de sa politique de répression dans la province du Kurdistan iranien ou il avait commandité et commis des meurtres et des torture, l’avait nommé aux début du soulèvement Directeur général de la prison spéciale de Kharizak , un Ahmad Reza Radan, qui accueillait chaque arrivée de nouveau prisonniers a Kharizak par la déclaration suivante « oubliez Auschwitz oubliez Guantanamo Kharizak sera votre tombe » une phrase qui résonnera toujours dans la tète rares survivants qui ont étés libérés de cette prison , de plus de nombreux témoignages de prisonniers de Kharizak disent que Ahmad Reza Radan, procédait lui-même a des tortures contre ceux-ci

La suite nous la connaissons suite a la fermeture de Kharizak , Ahmad Reza Radan recu une nouvelle promotion et fut bombardé chef numéro 2 et « communicant medias » de la police de la dictature , c’est lui le responsable des massacres du dimanche sanglant du 27 décembre 2007 de l’Achoura qui firent plus de 25 morts

Ce qu’on commence à savoir sur ce qui s’est passé dans cette prison de Kahrizak

Témoignage de prisonniers

Il faut Juger les vrais responsables de KAHRIZAK

L’organe judiciaire des forces armées avait déclaré que les accusés étaient des membres des forces de l’ordre. Les familles avaient déclaré à qu’elles voulaient voir les vrais instigateurs des atrocités commises jugés. Une demande qui n’a jamais été satisfaite.

Ali Kamrani a indique : « Nous ignorons quand le procès des responsables de KAHRIZAK sera tenu. Nous voulons que les vrais instigateurs soient jugés. Nous voulons que ce procès se tienne rapidement ».

Babak Javadifar a aussi indiqué : « Nous suivons cette demande des familles à 100%. Nous attendons que le procès des fonctionnaires du pouvoir judiciaire ayant donné l’ordre de transférer les prisonniers à KAHRIZAK se tienne dès que possible, sur la base du rapport rendu public par le Parlement et des rapports de l’organe judiciaire des forces armées et les informations évoqués lors de ce procès.

L’allusion de Monsieur Javadifar au rapport du Parlement concerne le document rendu public par le comité spécial chargé d’enquêter sur les incidents post-électoraux. Ce comité, avait identifié Saïd Mortazavi, le Procureur de Téhéran pendant les faits, comme celui qui avait ordonné le transfert des prisonniers arrêtés le 18 Tir au centre de détention de KAHRIZAK. Ce comité avait indiqué que Mortazavi avait motivé cette décision par « un manque de place à la prison d’Evin ».

Les victimes de KAHRIZAK

Amir Javadifar, Mohammad Kamrani et Mohsen Rouholamini sont les victimes qui ont succombé aux coups et blessures et à la torture pratiquée dans le centre de détention de KAHRIZAK, dénommé depuis le Guantanamo d’Iran.

La République Islamique a reconnu la mort de ces trois individus à KAHRIZAK alors que la mort de Ramin Aghazadeh Ghahremani et d’Abbas Nejati Kargar, dans ce centre de détention n’a jamais été reconnue par les responsables militaro-judiciaires. Ces deux personnes ont succombé après avoir été libéré de KAHRIZAK et en raison des tortures subies pendant leur détention.

Ramin Pourandarjani, médecin militaire, est une autre victime de KAHRIZAK. Les autorités ont tout d’abord annoncé que sa mort était due à une attaque cardiaque, ensuite qu’il s’était suicidé et plus tard, qu’il était mort d’une intoxication. Mais selon les révélations publiées par Rooz, le compte rendu de la première évaluation de la cause du décès ayant intervenu sur le lieu où le corps a été retrouvé faisait état d’un étranglement au niveau du cou.

Les autres victimes de KAHRIZAK

Mais les victimes de ce centre de détention ne se limitent pas à ceux qui y sont morts. Selon l’organe judiciaire des forces armées, 98 prisonniers de centre avaient porté plainte à la suite des violences subies pendant leur incarcération. Ce même organe indiquait que 51 de ces prisonniers avaient retiré leurs plaintes suite au paiement d’indemnités et à la reconnaissance des faits par certains intermédiaires du Conseil Supérieur de la Sécurité Nationale.

Selon ces informations, en plus des familles de ces trois personnes décédées à KAHRIZAK, il existe 47 autres plaignants.

Mehdi Karoubi, l’un des leaders des opposants aux résultats de l’élection truquée du 12 juin 2009, dans une lettre adressé à Hashemi Rafsanjani, faisait état de viols subis par des prisonniers, homme et femme. Mais les autorités ont déclaré que ces affirmations étaient des mensonges et ont interdit à ces plaignants de porter plainte.

La prison de KAHRIZAK qui avait été construite dans le cadre du nettoyage et de réorganisation de la région de Tehran Pars et qui, selon les affirmations des responsables militaires, avait été utilisé pour la détention des « racailles », a été utilisée après l’élection du 12 juin pour détenir les opposants aux résultats de cette élection.

Une prison où, selon la description du comité spécial du Parlement, 147 prisonniers ont été détenus dans une petite superficie, sans système d’aération, souffrant d’un manque d’eau et de nourriture appropriée, subissant les pires insultes, les actes de tortures, les coups et blessures, la promiscuité avec les prisonniers dangereux, les actes d’humiliation et tout ceci dans l’indifférence totale des responsables de cette prison vis-à-vis de l’état physique des prisonniers.