« Les rapports du ministère de l’Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces l’ordre sans que les assassins ne soient inquiétés ».»Phrase dont le ministre avait fait une affaire personnelle et qu’il avait jugé « outrageante » pour la police et les forces de l’ordre

Le fanzine du groupe avait d’ailleurs été saisi puis interdit a la vente

http://resistons.lautre.net/spip.php?article25

interwiew de Hamé relayée en 2003 sur le site résistons ensemble

D’autres article sur l’affaire

http://resistons.lautre.net/spip.php?article26

http://www.millebabords.org/spip.php?article9159

http://www.raidh.org/Petition-de-soutien-a-La-rumeur.html

Un rappel des faits peut être lu sur le site du groupe

http://www.la-rumeur.com/documents/historique_proces_la…r.pdf

http://www.la-rumeur.com/

Cette accusation visait aussi ces autres passages du texte

« Les rapports du ministère de l’intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’ait été inquiété. ».

« Aux humiliés l’humilité et la honte, aux puissants le soin de bâtir des grilles de lecture. A l’exacte opposée des manipulations affleure la dure réalité. Et elle a le cuir épais. La réalité est que vivre aujourd’hui dans nos quartiers c’est avoir plus de chance de vivre des situations d’abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l’embauche, de précarité du logement, d’humiliations policières régulières, d’instruction bâclée, d’expérience carcérale, d’absence d’horizon, de repli individualiste cadenassé, de tentation à la débrouille illicite… c’est se rapprocher de la prison ou de la mort un peu plus vite que les autres… ».

« (…) au travers d’organisations comme SOS racisme, crée de toutes pièces par le pouvoir PS de l’époque pour contribuer à désamorcer le radicalisme des revendications de la Marche des beurs : l’égalité des droits devient l’égalité devant l’entrée des boîtes de nuit. La justice pour les jeunes assassinés par la police disparaît sous le colosse slogan médiatique « Touche pas à m

De nombreux militants, artistes, musiciens s’étaient immédiatement solidarisés avec le groupe
Après plus de 8 procès et des renvois successifs devant les cours d’appel de Paris et de Versailles puis pour finir aujourd’hui devant la Cour de cassation

Ce vendredi 25 juin 2010 la cour de cassation a donc jugée aujourd‘hui en s’appuyant sur une jurisprudence déjà évoquée par la cour européenne des droits de l’homme que critiquer une institution de la république ou les forces de l’ordre de celle-ci n’était en aucun cas diffamatoire ou calomnieux et que cela relevait de la liberté de la presse, de la liberté d’expression de tout état ou pays démocratique

Les mobilisation qui s’était faite autour du groupe et la solidarité ont donc payées ce soir