La proposition des 3 présidents socialistes du Département de Loire Atlantique, de la Région Pays de Loire et de Nantes Métropole, M. Mareschal, Auxiette et Ayrault, a été, sans surprise, soutenue par les représentants socialistes et UMP de 14 des 15 collectivités locales constituant le syndicat mixte.

Elle a pour conséquence d’exclure du bureau le représentant des 12 commune de la Communauté d’Erdre et Gesvres, Casson, Fay de Bretagne, Grandchamp des Fontaines, Héric, Les Touches, Nort/Erdre, Petit Mars, Saint Mars du Désert, Sucé/Erdre, Treillières , Vigneux de Bretagne et Notre Dame des Landes, c’est-à-dire du bassin de vie où est prévue la construction de l’aéroport, et, d’une pierre deux coups, du seul opposant déclaré au projet d’aéroport.

Ce consensus politique PS/UMP témoigne, s’il en était besoin, d’un véritable mépris politique envers les populations les plus directement concernées par le projet d’aéroport et leurs représentants.

Comment également ne pas considérer que l’éviction du bureau du syndicat mixte du seul élu non favorable au projet d’aéroport vise aussi à garder entre soi nombre d’informations majeures, notamment financières, concernant la réalisation du projet et des infrastructures ferroviaires et routières ?

Si la démocratie et la transparence sont aujourd’hui les grands perdants de l’éviction de Jean Jacques Kogan, pour les Alternatifs, il est clair que cette décision ne fera que renforcer la détermination des opposants au projet d’aéroport.