Suites du mouvement du premier mai en Iran

Les nouvelles arrivent bien sur très lentement suite au blocage du net iranien mis en place dans le pays rappelons le avec la complicité de multinationales occidentales comme Nokia et Siemens

Affrontements du Premier Mai à Ispahan et Téhéran
Un rapport publié le 2 mai sur le site Rowzane revient sur plusieurs affrontements entre les travailleurs et les forces de répression du régime à l’occasion du 1er Mai à Téhéran et dans la province d’Ispahan.

Quelques exemples :

Téhéran – Quartier de Téhéran Pars
Lors d’une protestation, des travailleurs ont attaqué un centre du régime. Un mercenaire du régime a été sérieusement blessé par la population et a dû être transféré à l’hôpital.

Téhéran – Quartier de Navab

Vers 16 heures, 2.000 personnes et travailleurs ont manifesté en scandant des slogans contre Khamenei. Les forces de répression sont intervenues et il y a eu des affrontements entre travailleurs et mercenaires du régime. Plusieurs personnes ont été blessées lors de ces affrontements.

Téhéran – Quartier de l’Artillerie

500 personnes ont manifesté aux cris de “mort à Khamenei”. D’énormes forces de répression sont intervenues et on compte 36 blessés lors des affrontements.

Téhéran – Place Ferdowsi

Le vendredi 30 avril, veille du 1er Mai, vers 18 heures 30, des gens se sont regroupés peu à peu Place Ferdowsi, puis 700 personnes ont commencé à manifester et à scander des slogans contre Khamenei et se sont battues contre les forces de répression présentes.

Des arrestation et des blessés sont a déplorer a téheran

On notera et c’est nouveau l’utilisation d’hélicoptères qui ont survolés la ville toute la journée du 1er mai pour repérer les manifestations on fait état a la suite de ces manifestations d’une cinquantaine d’arrestations les prisonnier-es ont été emmenés vers des destinations inconnues et d’environ une quarantaine de blessés parmi les manifestants

On ne connait pas encore le chiffe exact des arrestations et des violences policières dans les autres villes du pays.

Falavarjan – Banlieue d’Ispahan

A l’occasion de la Journée Internationale des Travailleurs, les ouvriers et la population se sont regroupés à deux reprises, à 10 heures 15 le matin et à 14 heures 45 l’après-midi, et se sont à chaque fois affrontés avec les forces de répression. On compte plusieurs blessés.

Homayoun Shahr – Province d’Ispahan

Vers 16 heures, travailleurs et chômeurs sont descendus dans la rue et ont affronté les forces de répression. On compte 16 blessés lors des affrontements dont plusieurs ont dû être hospitalisés.

Dastgerd – Province d’Ispahan

Les ouvriers ont manifesté à l’occasion du 1er Mai et ont affronté les forces de répression. Trois policiers ont été désarmés par la population. Les mercenaires du régime ont ouvert le feu et plusieurs personnes ont été blessées.
Ispahan

Les travailleurs ont manifesté vers midi et demi aux cris de “mort à Khamenei, mort au principe du leader suprême”. Les forces de répression sont intervenues et il y a eu des affrontements entre travailleurs et agents du régime. Un peu avant 15 heures, ouvriers et étudiants se sont rassemblés devant l’entrée de l’université aux cris de “ouvriers-étudiants unissons nous”. Les forces répressives sont intervenues et il y a à nouveau eu des affrontements.

La répression frappe de nouveaux les syndicalistes enseignants :

Plusieurs enseignants et professeurs qui ont essayé de se rassembler sur la tombe d’Abolhasan Khanali pour marquer la journée des enseignants (2 mai) ont été arrêtés par les forces de sécurité. Selon divers comités des droits humains iranien les enseignants voulaient célébrer la journée des enseignants sur la tombe d’Abdolhasan Khanali et ont été arrêtés à Ebne Babouye.

On a la confirmation de l’arrestation de Mohammad Taghi Fallahi, Iraj Javadi, Forghani, Mohammadi, Raiszadeh, Madamer Baadpar, Zainalzadeh, Souri, Shiorani, Imanzadeh et Montajab, mais on a pas d’information sur les noms des autres personnes arrêtées ni leur nombre total. Il est nécessaire de préciser que le syndicat des enseignants est sous pression du ministère des renseignements et de la police politique de la Vevak depuis son appel à célébrer la journée des enseignants.Ces derniers jours, au moins huit enseignants ont été arrêtés dans différentes villes d’Iran. Aucun lieu de leur détention n’est pour le moment identifié

Suite innatendue de la situation en Iran une manifestation a eue lieue a Kaboul le 2 mai 2010 pour dénoncer les condamnations a mort de réfugiés afghans mais aussi leur conditions de vie désastreuses dans le pays

Le 2 mai 2010, une manifestation a eu lieue à Kaboul

http://www.irania.fr/page.php?903

Cette manifestation s’est organisée contre les exécutions de réfugiés afghans par la République Islamique, après la confirmation de l’exécution de six citoyens afghans par les bourreaux du régime. Fuyant la misère et des décennies de guerre, les travailleurs immigrés et réfugiés afghans en Iran sont victimes de nombreuses discriminations et du racisme de la part du régime et constituent généralement la fraction la plus exploitée et la plus opprimée de la classe ouvrière d’Iran. On compte au minimum 2 millions de réfugiés d’Afghanistan en Iran.

Dans leur déclaration pour le 1er Mai 2010, les organisations ouvrières d’Iran ont déclaré “Nous sommes partie intégrante des ouvriers du monde et condamnons les expulsions et toutes les formes de discriminations à l’encontre des immigrés afghans ou d’autres nationalités.”

Rappelons que le sort des réfugiés Afghans en Iran est particulièrement horrible , que le régime les parque dans des camps de réfugiés en fait de véritables camps d’enfermement, que ces réfugiés sont victimes de lois racistes et discrimatoires

-il est par exemple interdit a ces réfugiés afghan-es de se marier a des iranien-nes, idem l’accès au soin, a l’éducation des enfants de ces réfugiés s’est considérablement réduit depuis de nouvelles lois discriminantes votées par le régime depuis 2004 -2005, bien évidemment ces réfugiés afghans en Iran sont victimes de discriminations sociales et salariales terrifiantes et sont exploités par le patronat iranien dans des conditions qui ne sont pas autre chose qu’ une forme de servage et d’esclavage moderne, un patronat iranien particulièrement violent et réactionnaire dont nombre de membres sont par ailleurs issus des Pasdarans et des milices Bassidj’s

A suivre