Le 16 avril 2003, des prisonniers de la prison centrale de Clairvaux se mutinaient, moins de deux mois après une autre révolte dans le même établissement. Suite à ce mouvement, 13 détenus ont été transféré et placés pour de longs mois au quartier d’isolement. Les mutineries se sont multipliées cette année (dernièrement à Moulins), car en prison comme dehors, s’accroît la répression à l’encontre de toute forme de contestation et/ou de solidarité. Les prisons ne sont faites que pour détruire, humilier et distiller toujours et encore la peur… Mais aujourd’hui, nos franginEs qui se battent à l’intérieur des murs ont engagé un combat pour la vie : contre les tabassages effectués par les ERIS (ces équipes de matons cagoulés instaurés par Perben en début d’année), contre ces quartiers d’isolement où l’on meure silencieusement (mais sûrement), contre la longueur infinie des peines, contre la fermeture des portes de cellule, c’est à dire pour la préservation ce brin de vie sociale jusqu’alors épargné par cette mangeuse d’hommes de Pénitentiaire… Parce que tant qu’existeront des prisons nous ne fermeront pas notre gueule :

Soyons présents lors du passage des mutins de Clairvaux au Tribunal Correctionnel de Troyes (Aube) :

lundi 15 décembre 2003, 14h (83, rue du Général de Gaulle).

contact : vivelesmutins@free.fr