Le 26 février 2003, la Direction Générale de l’ANPE ouvrait les négociations sur la modernisation statutaire.

En gros : changer le statut (notre « Convention collective ») afin d’introduire plus de flexibilité, plus d’individualisation des salaires, des objectifs et de « mettre au pas » ces agents qui ne « vendraient » pas assez bien le PARE.

Sous son offre d’autonomie et de responsabilisation, la DG veut mettre en place les recommandations du rapport du Conseiller d’Etat Pochard qui rève de faire fonctionner le secteur public comme le privé.
L’ANPE, avec ses 20 000 agents, sert encore de laboratoire social, pour expérimenter ce qui sera ensuite généralisé à toute la Fonction publique.

Après plus de 2 mois de dialogue de sourds et malgré la signature de ces accords cette semaine par le trio UNSA-CGC-CFDT (ultra-minoritaires à eux trois à l’ANPE !), l’intersyndicale FO-SNU-CGT-CFTC-Sud a décidé d’une grève reconductible à partir du 26 mai 2003.

Des actions seront menées au cours de la semaine du 26 au 30/5 (fermeture d’agences, occupation de la Direction régionale, visite au DG qui vient à Angers le 27/5 pour visiter la cellule de reclassement d’ACT (!), manifestation à Paris le 27/5 à 11 heures devant le Ministère (rue de Grenelle).

Des objectifs individuels aux agents de l’ANPE se traduirait par une pression maximale aux demandeurs d’emplois pour les faire entrer dans des prestations-parking. Ensemble, nous pouvons refuser les pressions hiérarchiques et politiques. Seuls, que feront nous entre nos comptes à rendre et notre conscience ?

C’est tous ensemble que nous gagnerons !

Pascal TREMIER