Cette fois c’est pour une prétendue « diffamation » contre un procureur assez vicieux :
– le texte original : http://olivierlibre.bloguez.com/olivierlibre/478533/-Ic…ce-1-
– la convocation et les termes poursuivis : http://olivierlibre.bloguez.com/olivierlibre/630478/ord…9-14h

L’audience a déjà été renvoyée deux fois, la prochaine est fixée au mercredi 17 mars à 14h au tribunal correctionnel. Lors de la première audience le dénommé Poussin, « avocat », a été désigné commis d’office, avec mon concours nous avons réussi à faire repousser l’audience une première fois. A la veille de la seconde (le 15 janvier 2010) le Poussin s’est désisté… Il ne devait pas être prêt à sortir de sa coquille, du moule dans lequel il a été formé afin de servir fidèlement les intérêts de la classe dirigeante…

Invoquant sa défection, l’audience a été renvoyée une nouvelle fois, mais jusqu’à présent aucun nouvel avocat commis d’office ne m’a recontacté. Il faut dire que la tâche n’est pas facile, le plaignant est un procureur et aucun avocat n’ira cracher dans la soupe de celui qui le fait vivre… Me voilà donc seul une fois de plus, à moins que des soutiens se fasse connaître le jour de l’audience.

Et rien à espérer de la part de certains prétendus « militants » ou « journalistes » : Libétoulouse s’obstine à censurer tout ce qui fait part de mon affaire, Indymedia m’a censurer systématiquement depuis ma libération jusqu’à aujourd’hui sur des motifs stupides voire mensongers, la dépêche est égale à elle-même, Canal Sud et l’émission « bruit de taule » reproduisent de la même façon que l’administration pénitentiaire le silence en refusant tout débat ou rencontre. Et les soi-disantes organisations chargées de vérifier que les droits (de l’homme) sont respectés ont estimé que ce que je disais était entièrement vrai, que ce que j’avais à subir était illégal et totalement abusif mais, « qu’étant incontrôlable » -dixit Jef Mignard, ex président de la LDH toulouzen- je ne méritai pas d’être soutenu en quoique ce soit. Malgré 6 mois après ma sortie de taule, où j’ai essaié de joindre tous ces gens et de discuter, aucun n’a accepté de me rencontrer : plus facile de fuir ses responsabilités que de les assumer face à la victime…

Une telle unanimité n’engage rien de bon pour la suite, ayant pris 3 mois fermes en plus le 28 janvier dernier en cour d’appel, grâce à des juges qui ont interdit la présence d’un commis d’office à mes côtés (oui, vous avez bien lu !) ainsi que j’ai accès pour une fois au dossier de l’accusation (ça c’est comme d’habitude). Que l’état viole à ce point les lois nous savons que cela est possible, mais que les soi-disantes organisations et médias pouvant contrebalancer ces injustices se taisent à ce point montre à quel point ce pays et ses habitants sont malades. Même CQFD, SinéHebdo et Le Canard Enchaîné, prévenu régulièrement refusent tout contact, toute discussion et, ce faisant, se font les complices de cette nouvelle inquisition.

C’est donc aux lecteurs et aux amiEs qui liront ce messageque je fais appel, et vous pouvez me soutenir de plusieurs façons :
– en faisant circuler l’info de l’audience du 17 mars le plus largement possible, sur tous vos réseaux ; il faut du monde au tribunal car il y aura probablement quelques flics chargés de bafouer les droits : refus d’accès au batiment et à la salle d’audience par exemple, à l’égard du public et des journalistes, alors que la loi stipule très clairement que les débats sont publics.
– en venant à l’audience.
– en inondant les téléphones du tribunal de messages demandant des explications et le respect des lois…

Et si vous ne savez rien allez sur le blog Olivierlibre, vous saurez que j’ai fait 6 mois de taule pour jets de yaourts sur la bagnole de Sarko en 2004, que je suis militant vélorutionnaire (et fondateur de la Vélorution à Toulouse), et vous comprendrez aussi pourquoi je ne baisse pas la garde : le procureur-plaignant dans cette affaire est également l’un des responsable d’une tentative de meurtre durant ma détention, les faits sont décrits dans le premier texte référencé au début de l’article.

Et dorénavant il n’est plus possible de publier sur indytouloose, d’où la publication ici.