le Cercle Bernard Lazare de Grenoble qui est notre
partenaire dans toutes nos activités nous rappelle qu’il organise une
réunion jeudi 4 mars à 20 heures à l’amphithéâtre de la Maison du
Tourisme, rue de la République à Grenoble.
L’objectif de cette réunion, en cette semaine de la femme, est de soutenir
et faire connaître les initiatives des acteurs  » proche-orientaux  » en
faveur de la paix et notamment des femmes. Il reçoit quatre militantes
israéliennes qu’il vous invite à rencontrer. Il s’agit de :

Myriam Dagan est directrice de l’Institut judéo-arabe  » Givat Haviva « ,
fondé en 1963 par le mouvement HaShomer HaTzair. Givat Haviva est un
centre d’éducation qui a reçu en 2001 le prix Unesco d’  » Education à la
Paix « . Sa vocation est de favoriser le développement de relations
plus étroites entre les Juifs et les Arabes en Israël pour promouvoir un
partenariat entre les deux communautés et les amener à une compréhension
mutuelle. Myriam Dagan sera ce soir mercredi à Paris à 20 heures à la
Mairie du 3ème arrondissement invitée de l’association des Amis de Givat
Haviva qui se constitue en France.

Janine Lazare, psychologue clinicienne, a étudié à l’Ecole des cadres
d’Orsay (Promotion 1),et à l’Université de Strasbourg. Elève de Henri
Schilli et de Françoise Dolto, elle s’est établie à Jérusalem avec son
mari et leurs quatre enfants depuis 1968. Janine fut active dans les
équipes de soutien aux familles endeuillées pendant la guerre de Kipour et
a milité très activement pour la paix dans le Lobby des Femmes, pendant
la guerre du Liban et la première Intifada.

Leah Shakdiel est une féministe, militante pour la paix, à la fois
religieuse orthodoxe et ouverte à la modernité. Par son enseignement et
son activité militante dans des ONG telles que « Machsom Watch », une
organisation de femmes militantes contre l’occupation qui surveillent les
« check points », et aussi « Mirkam Azori », « Darom4Peace » « Rabbis for
Human Rights », Leah oeuvre sans répit pour développer les valeurs de
paix, d’égalité, des droits de l’homme et de justice sociale au sein de la
prochaine génération d’Israéliens.

Danielle Storper – Perez est une franco-israélienne, socio-anthropologue
au CNRS. Elle est l’auteur ou le co-auteur de divers articles et ouvrages
sur le féminisme et sur les mouvements pour la paix au proche Orient.
Danielle Storper – Perez est militante dans le groupe  » Femmes en noir « 
en Israël, qui est né sur une place de Jérusalem Ouest en janvier 1988, au
début de la première intifada. Ces femmes ont choisi le silence et le noir
pour protester contre l’occupation militaire de la Cisjordanie et (à
l’époque) de la bande de Gaza.

Ce choix de manifester en noir et
en silence s’est inspiré des pratiques d’autres femmes dans d’autres
luttes au monde : les femmes sud-africaines contre l’Apartheid, les mères
et grand-mères de la place de Mai, qui chaque semaine en Argentine,
manifestent pour leurs enfants et petits-enfants disparus.

reçu par liste de diffusion  » la paix maintenant »

posté par ahad haam