Il commence par tout rabattre sur « les rapports de production » et la « division capital travail », qui seraient la seule cause des famines et de la malnutrition. Et le fait qu’il faille dix kilos de blé pour produire un kilo de viande, les champs de soja transgéniques qui détruisent l’Amazonie, c’est quoi ?

Au delà de ça, traiter les défenseurs des animaux de « copains à Brigitte Bardot », qui soutient depuis longtemps l’extrême droite française, s’apparentent à de la calomnie. Appuyer son argumentation sur un site appartenant au patronat (de la viande), surprenant sur le type de média choisi (« Quant à ce CIV, malgré tout ce qui peut lui être reproché, il a au moins le mérite de rapporter des vérités pour contrer ces fadaise ») !

A noter à ce sujet que le lien qu’il donne (donc d’un lobby pro viande) évoque « trois journées sans viande » par jour, n’évoquant jamais la question du poisson, qui n’est certes pas leur rayon, mais qui est, de fait, un animal.

En fait, le seul souci dans les quelques lignes (!) à ce sujet dans la lettre de L214, c’est d’évoquer la « surconsommation » de viande. Quelle consommation de viande ayant appartenu à des êtres sensibles est elle juste ? Et, aussi, une certaine naïveté au sujet de « nos écoles », qui pratiquent déjà le lobbying intensif pro – viande (allez prendre une repas sans produits animaux dans une cantine scolaire…).

Pour la libération de la Terre, des animaux et des humains !