« (…)le sabotage de distributeurs automatiques de billets n’est en aucune façon, à nos yeux, un moyen de défendre la cause des sans papiers en général ni celle des familles ou des jeunes majeurs sans papiers en particulier.(…) »
« (…)le Réseau et les citoyens qui le composent, attachés à la défense et à l’égalité des droits, soutiennent et défendent par une action publique les jeunes majeurs scolarisés et les familles sans papiers confrontés à des situations inhumaines en organisant la solidarité la plus large, l’interpellation des pouvoirs publics et des élus pour mettre les responsables en face des conséquences concrètes de leurs décisions(…) ».

extraits : http://www.educationsansfrontieres.org/article26171.html (communiqué du 18 février 2010)

Si ces signataires et membres de RESF ont l’air de vouloir limiter leur soutien à la « cause des sans papiers » (sic) en négociant quelques cas avec la préfecture, ou des élus , demanderont-t-ils bientôt « aux pouvoirs publics » de « ratisser moins large » dans leur répression afin de ne pas « mêler le nom de RESF » à ces actions bien concrètes et visibles contre les banques qui balancent des sans papiers ?

Dès le 26 janvier 2010, dans le journal de 13 heures de France2, toujours disposé à trouver des « soutiens responsables » contre d’autres, le commentaire des journaflics avait lui déjà conclu :
« (…) les associations de défense des sans-papiers condamnent ces dégradations(…) »
http://www.dailymotion.com/video/xbzzxm_l-utra-gauche-g…_news
(à la fin de la video, un militant de RESF – et futur signataire- acceptait un entretien)

Aujourd’hui les auteurs de ce communiqué de RESF ont l’air d’avoir bien appris la leçon -attendue- pour sauver l’image de leur réseau… contre cette solidarité en actes qui s’exprime de différentes manières.