Mac Urata,secrétaire de la section des transports intérieurs de l’ITF, a
commenté : « Une telle réponse rapide au scandale pour briser l’esprit de
Mansour est encourageante. C’est un soulagement qu’il soit hors de danger
immédiat. Cela souligne aussi l’importance de la solidarité
internationale. »

« Cependant, même un geste positif comme celui ne masque pas le fait que
Mansour ne devrait avant tout pas être en prison. Quelles que soient les
promesses des autorités iraniennes à la communauté internationale et à
l’ONU, elles sonnent creux lorsque des syndicalistes comme Mansour Osanloo
et Ebrahim Madadi sont emprisonnés sur de fausses accusations. »

En juillet 2007, Mansour Osanloo, président du syndicat Vahed (conducteurs
de bus de Téhéran) adhérent de l’ITF, a été poussé hors de son bus à
Téhéran par des hommes armés qui ont été identifiés quelques semaines plus
tard comme des membres des forces de sécurité. Cette agression, qui a fait
suite à d’autres attaques et intimidations, a eu lieu seulement trois
semaines après que Mansour ait rendu visite à l’ITF et à des organisations
syndicales à Londres et à Bruxelles.

En octobre 2009, Osanloo a été condamné à cinq ans de prison pour « action
contre la sécurité nationale » et « propagande contre l’Etat ». En fait,
son seul « crime » est d’avoir aidé à construire un vrai syndicat
démocratique pour ses collègues conducteurs de bus.

Toujours emprisonné, Nejati fait face à de nouvelles peines

UITA, fédération syndicale mondiale des travailleurs de l’agriculture, de
l’agroalimentaire et de l’hôtellerie,15 février 2010 :

http://www.iuf.org/

pour signer l’appel a la solidaritè internationale

http://www.iuf.org/cgi-bin/campaigns/show_campaign.cgi?…c=492

Alors que quatre leaders du syndicat indépendant des travailleurs de Haft
Tapeh en Iran ont maintenant été libérés, le président Ali Nejati est
toujours en prison et pourrait y passer deux années supplémentaires, sous
des accusations d’avoir « mis en danger la sécurité nationale ». L’agent
de communications du syndicat, Reza Rakhshan, attend toujours sa sentence
suite à sa condamnation l’an dernier sous des accusations similaires.

Nejati purge actuellement une peine d’un an de prison et pourrait être
condamné à une peine supplémentaire d’une année ou plus.

Gorban Alipour et Mohammad Heidari ont été libérés après avoir purgé une
partie ou la totalité de leur peine; Jali Ahmadi et Feridun Nikfar ont été
mis en liberté conditionnelle après avoir purgé une partie de leur peine.

Rien n’a changé à Haft Tapeh, où les travailleurs ont dû avoir recours à
des débrayages spontanés à plusieurs reprises depuis l’emprisonnement de
leurs dirigeants afin d’obtenir le versement de leurs salaires.

La campagne pour les travailleurs de Haft Tapeh se poursuivra jusqu’à ce
que :

* le président Ali Nejati soit libéré, sa sentence annulée et toutes les
accusations en cours retirées;
* toutes les accusations contre Reza Rakhshan, passées et actuelles,
soient retirées;
* tous les dirigeants syndicaux de Haft Tapeh soient réintégrés dans leurs
postes, avec pleine rétroactivité salariale;
* le gouvernement et la société reconnaissent le syndicat de Haft Tapeh
comme seul représentant des travailleurs aux fins de la négociation
collective et respectent l’intégralité des droits syndicaux.

Un message de protestation aux autorités de la République Islamique peut
être envoyé depuis cette adresse.

Texte du message :

Libérez Ali Nejati, retirez toutes les accusations contre les leaders du
syndicat du sucre en Iran!

Alors que quatre leaders du syndicat indépendant des travailleurs de Haft
Tapeh en Iran ont maintenant été libérés, le président Ali Nejati est
toujours en prison et pourrait y passer deux années supplémentaires, sous
des accusations d’avoir « mis en danger la sécurité nationale ». L’agent
de communications du syndicat, Reza Rakhshan, actuellement en liberté sous
caution dans l’attente de son procès sous des accusations similaires,
attend toujours le verdict final du procès de 2009 qui a conduit à
l’emprisonnement de cinq autres leaders du syndicat de Haft Tapeh.

La présence des services de sécurité à la plantation et à l’usine reste
massive; les travailleurs doivent toujours se battre pour que leurs
maigres salaires leur soient versés à temps. Veuillez utiliser le
formulaire ci-dessous pour envoyer un message aux autorités politiques et
judiciaires de l’Iran afin d’exiger la libération d’Ali Nejati, l’abandon
de toutes les accusations contre Reza Rakhshan et la réintégration de tous
les dirigeants du syndicat du sucre, avec pleine rétroactivités salariale.
Certains messages pourraient être refusés par les serveurs, mais d’autres
seront transmis, faisant savoir que les syndicalistes persécutés jouissent
du soutien de la communauté internationale.

Dernières nouvelles en bref:

De Nouvelles protestations démos et manifs sauvages sont prévues a
l’approche de la semaine du 16 au 20 mars semaine qui correspond aux
festivités de Norouz qui est l’équivalent de notre jour de l’an dans le
calendrier chiite iranien
le régime et la dictature aurons d’ailleurs bien du mal a contrôler et
réprimer ces nouvelles protestations que celles du 11 février car les
festivités de Norouz s’étalent sur plusieurs jours et traditionnellement
les iraniens font la fête dans les rues après avoir reçus leurs proches et
amis chez eux, autres faits il y a toujours des manifs de mères et des
familles de prisonniers devant la prison de Evin a Téhéran manifestations
qui ont permis que des détenus soient relâchés , on signale aussi que les
manifs nocturnes des toits continuent dans de nombreuses ville du pays
jusqu’à tard dans la nuit

De nouveaux sites ont visité celui recensant les crimes et les pillages faits
Sur le dos du peuple iranien par les criminels contre l’humanitè que sont
les dictateurs sanguinaires Amadinejad et Khamenei

http://www.irancrimewatch.com/index_en.php

Avec deux pages sur les deux pires assassins du régime

Ahmad Mohamad, Esmail le chef numéro 1 de la police iranienne

http://www.irancrimewatch.com/index_en.php?person_id=51

sur le numero deux de la police iranienne

Radan, Ahmad Reza numéro deux de la police iranienne ex directeur du bagne de karhizak et responsable de
massacres dans la province kurde d’iran

http://www.irancrimewatch.com/index_en.php?person_id=58

sur les arrestations et « disparitions » la nouvelle version du site
freedom messenger

http://www.freedomessenger.com/

Et le site du comité iranien des droits humains (en anglais et persan)

http://www.en-hrana.com/